Fort Embourg 5/12

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LE FORT D'EMBOURG

Gaston SALLE

(suite)

EXTRAITS DE DOCUMENTS SECRETS ALLEMANDS DATANT DE 1939/1940 RELATIFS A LA POSITION FORTIFIEE DE LIEGE

Provenant des archives de la Bundesarchiv-Militärarchiv de la République Fédérale Allemande (traduits par le Colonel-Médecin Mathar)

1. GENERALITES

La forteresse de Liège a été construite par le Général Brialmont au cours des années 1888-1892, connue forteresse de ceinture comportant douze forts. La ligne de ces forts se trouve à une distance de cinq à neuf kilomètres de la ville et forme un dodécaèdre de quarante six kilomètres de pourtour. La Meuse partage la ligne en deux parties sensiblement égales.

La mission de la forteresse était, en liaison avec la forteresse de Namur et le vieux fort de Huy, de bloquer les passages de la Meuse et elle devait, en tant que tête de pont, permettre à l'armée belge de passer d'une rive à l'autre. Elle contrôlait les passages de la Meuse pour le trajet depuis l'Allemagne vers le centre de la Belgique.

Sur la rive droite de la Meuse, la ligne des forts assurait les sorties des ravins et la partie Ouest du plateau de Herve.

Lors de l'attaque allemande de 1914, il a été constaté que la forteresse ne répondait pas aux exigences des temps modernes. Le manque de positions avancées bien équipées, l'absence de fortifications permanentes au sein de la ligne même et, enfin, le fait qu'il n'existait aucune défense directe du bord de la ville et des rives de la Meuse, favorisèrent la prise étonnamment rapide de Liège.

Sur la base de ces expériences, Liège a déjà pendant la guerre, été mise en état de défense par les troupes allemandes.

Après la guerre, la position fortifiée a été fondamentalement transformée. Sa mission était totalement différente. Le traité avec la France permettait de développer la forteresse unilatéralement avec le front vers l'Est. Elle allait constituer dorénavant le noyau de la défense nationale belge.

Une position avancée et un réseau de minages et de barricades préparés à l'avance sont destinés à empêcher une approche inattendue.

Derrière cette position, une toute nouvelle ligne de Groupe de fortifications tenant compte des trajets de tirs plus longs de l'artillerie, est destinée à soustraire du feu de celle-ci les ponts de la Meuse à et près de Liège.

De nombreux ouvrages dans le champ intermédiaire sont destinés à rendre plus difficile une percée à travers ces groupes de fortifications. En même temps, un développement harmonieux de tous les côtés doit permettre à la position fortifiée de résister à une attaque venant de l'arrière.

Finalement, comme troisième ligne, l'ancienne ligne des forts a été développée, dans le sens d'un renforcement du blindage et d'une augmentation du calibre des pièces d'artillerie.

Un obstacle continu contre l'Infanterie et les chars a été déjà construit en temps de paix ainsi que de nombreuses positions articulées en profondeur dans les brèches, qui doivent rendre impossible une percée rapide à travers la ligne des forts.

Enfin, une prise de la ville sans résistance après percée de la ligne des forts doit être empêchée au moyen d'une série de positions en bordure de la ville.

Les fortifications à la frontière Sud-Est (barrage des Ardennes) et Nord-Est (fortifications sur la Meuse et le Canal Albert) sont destinées à empêcher un contournement de la forteresse par le Sud ou le Nord.

Afin de rendre impossible la traversée de la Meuse au Nord de Liège une ligne de défense a été créée à cet endroit. Elle se compose d'ouvrages articulés en profondeur, d'une importance moyenne et située dans les brèches, le groupe fortifié d'Eben-Emael doit être considéré comme la pierre angulaire de cette ligne de défense.

2. SUBDIVISIONS DE LA FORTERESSE ET DE SON EQUIPAGE

Les missions de la forteresse peuvent être déduites de l'aperçu historique.

Est particulièrement remarquable l'articulation en profondeur du champ de bataille de la forteresse sur le front Est : au total 40 kilomètres.

Bien qu'il y ait des positions de combat dans l'ensemble du champ de bataille, on peut distinguer 5 zones :

a. la ligne avancée

b. la ligne des groupes de fortifications

c. la ligne des forts

d. la défense des abords de la ville

e. la défense de la Meuse au Nord de Liège.

L'ensemble du territoire de la forteresse (limité au Sud par l'Amblève et l'Ourthe, au Nord par le groupe de fortifications d'Eben-Emael) se trouve avec toutes les troupes qui y opèrent, sous les ordres du Commandant de la Position Fortifiée de Liège. En temps de paix, c'est le Général Commandant le IIIème Corps d'Armée.

Font partie de cette position, sur pied de guerre :

a. provenant de l'armée de campagne :

- les troupes de corps d'armée du IIIème Corps d'Armée

- les 3ème, 4ème et 11ème divisions d'Infanterie (peut être renforcées par des unités de la 8ème division d'Infanterie)

- des parties de l'artillerie d'armée

- le Régiment Cycliste-frontière à quatre bataillons appartenant probablement à la 2ème D.C.

- le 1er Lanciers (motorisé)

- 2 régiments de Carabiniers-cyclistes.

b. provenant des troupes de forteresse :

- le régiment d'artillerie de forteresse de Liège

- une compagnie anti-chars

- une compagnie de transmission.

Avant la guerre, la position était subdivisée en 4 secteurs (divisionnaires) qui existent encore maintenant :

1. Meuse inférieure-Vesdre (peut-être secteur 3ème Division Infanterie)

2. Vesdre-Meuse supérieure (peut-être secteur 11ème Division Infanterie)

3. Meuse supérieure-Hollogne (inclus) - pas occupé

4. Loncin (inclus)-Meuse inférieure - peut-être secteur de 4ème Division Infanterie et d'unités de la 8ème Division d'Infanterie.

Chaque secteur est subdivisé en :

- sous-secteurs (régimentaires)

- quartiers (par bataillon).

Cette subdivision est probablement valable non seulement pour la région de forteresse, mais également pour toute la profondeur du champ de bataille de la position fortifiée depuis la frontière allemande.

3. SECURITE DE LA FRONTIERE

La sécurité de la frontière face à la position fortifiée, soit depuis Maestricht jusqu'à la région d'Elsenborn, est aussi soumise à l'autorité du Commandant de la position fortifiée.

Elle est assurée par le Régiment Cycliste-frontière, renforcé de deux compagnies mixtes du 2ème Carabiniers cyclistes et deux compagnies du 1er Lanciers.

Leur mission consiste à :

- surveiller la frontière et alerter l'équipage, de concert avec la gendarmerie, en cas d'attaque ennemie. Ceci se fait par l'intervention de postes d'alerte situés sur des routes importantes et à des endroits bien dégagés à proximité de la frontière, qui sont équipés de téléphone et de radio et qui ont en outre à s'occuper des barrages routiers installés sur les voies de communications importantes.

- déclencher les minages des routes préparés en grand nombre et détruire les bâtiments dans l'avant-champs, de même que déplacer les champs de mines afin d'éviter le contournement des destructions. Les postes d'alerte et de destruction sont placés dans les bâtiments de surveillance de la frontière, dont les caves renforcées assurent une résistance relative.

- éviter une percée inattendue en offrant de la résistance dans la ligne  avancée.

4. DESCRIPTION DU PAYSAGE AUTOUR DE LIEGE

La ville de Liège est située profondément dans la vallée de la Meuse et certains quartiers remontent le long des pentes raides jusqu'au plateau. Les localités avoisinantes s'interpénètrent, de sorte que la vallée de la Meuse en amont et en aval de Liège est couverte de maisons. Entre les localités s'élèvent des crassiers hauts et raides et des installations d'exploitation minière. Du haut des collines riveraines on peut très bien observer la ville proprement dite.

La rive droite de la Meuse au Nord de la Vesdre se présente comme un terrain plat, légèrement ondulé, qui n'oppose guère de résistance à une avance venant de l'Est. Les vallées sont d'abord peu profondes et ce n'est qu'à proximité de la vallée de la Meuse qu'elles deviennent plus raides et aboutissent dans celle-ci sous forme de ravins. La même chose vaut pour la vallée de la Vesdre, dont le parcours est en partie fort profond, étroit et tortueux. Les affluents de la Vesdre se trouvent aussi dans des vallées rétrécies en forme de ravins, ce qui rend plus difficile l'approche de certaines parties de la position fortifiée.

La vue d'ensemble est restreinte par suite de l'existence de jardins étendus, de nombreuses localités et d'habitations dispersées. Les haies en bordure de route et les clôtures en fil de fer rendent difficile les mouvements de troupes en dehors des routes.

C'est surtout au Nord de Liège que la vue sur la vallée de la Meuse et sur la ville est bloquée par plusieurs ponts étroits, de sorte qu'en général, l'observation n'est possible que depuis la bordure directe de la vallée.

Le territoire situé entre la Vesdre, l'Ourthe et la Meuse est très boisé et imperméable à la vue; il est coupé par de nombreux ravins, qui facilitent l'approche, mais réduisent la carrossabilité. Des tentacules de la ville se prolongent loin dans ces vallées et ravins.

Du côté de la rive Ouest de la Meuse, il existe une grande différence entre le paysage au Sud et celui au Nord de la ligne de chemin de fer Liège-Bruxelles.

Au sud de cette ligne jusqu'au delà de la ligne des forts, la contrée est très habitée et farcie de mines et de carrières, de sorte qu'il n'est pas possible de s'y orienter. En outre le paysage est fort déchiré par les ravins qui descendent vers la Meuse.

La partie au Nord du chemin de fer est notablement plus ouverte et plus dégagée, mais fort habitée aussi, surtout la vallée mosane. La vue et la praticabilité sont meilleures que dans les autres secteurs. Le terrain est plat, ondulé et ne devient raide qu'en descendant vers la Meuse.

Les forêts étendues sont presque exclusivement constituées par des espèces feuillues à hautes tiges. En combinaison avec le caractère accidenté du terrain, ces forêts offrent à l'attaquant la possibilité d'une approche couverte.

La praticabilité des routes est en général bonne. Le sol est pierreux et argileux, en profondeur dur comme du rocher; à la surface des prairies et des prés fermes permettant la circulation des canons. Dans les champs et par temps humide, le sol est mou et non carrossable. A beaucoup d'endroits, le fond rocheux affleure.

5. COURS D'EAU ET PONTS SUR LA MEUSE

(1) La Meuse

La Meuse est large de 100 à 160 mètres et est profonde jusque jusqu'à 5 mètres, la vitesse du courant est de 700 millimètres à un mètre au niveau habituel. Le fleuve forme de nombreuses îles. Le sous-sol est ferme et constitué en général par du gros gravier. On ne rencontre pas de difficultés particulières pour jeter un pont sur la Meuse.

Seul l'accès du fleuve n'est pas facile partout à cause de la raideur des rives. Le passage à gué n'est pas possible. Depuis la frontière française, la Meuse est canalisée. Dans le territoire de la forteresse de Liège, il y a 5 écluses. Les bassins de ces écluses sont longs de 80 à 100 mètres et larges de 12 mètres. Ils peuvent recevoir 4 des péniches habituelles jusqu'à 432 tonnes, ainsi qu'un remorqueur.

(2) L'Ourthe

L'Ourthe et la Vesdre divisent en trois le territoire situé à l'Est de la forteresse. Moyennant de nombreuses sinuosités, l'Ourthe perce les contreforts Nord des Ardennes. Au sud de Poulseur, elle reçoit de droite l'Amblève et près de Chênée, la Vesdre. Près de Liège, elle se jette par trois bras dans la Meuse. La vallée étroite, profondément encaissée et fermée par des pentes abruptes constitue un obstacle important. Le chemin de fer qui suit la vallée traverse en plusieurs endroits par des tunnels les nez des montagnes qui s'approchent très fort de la rivière.

Près de Chênée, l'Ourthe a une largeur d'environ 50 mètres et est profonde jusque 2 mètres; en cas de pluies abondantes, elle déborde facilement.

(3) La Vesdre

A environ 3 kilomètres de Liège, la Vesdre se jette dans l'Ourthe. La disposition de la vallée ainsi que tout le cours d'eau est la même que pour l'Ourthe. Sa largeur est de 18 mètres, profondeur 2 mètres. La route et le chemin de fer le traversent sur de nombreux ponts. La ligne de chemin de fer Aachen-Herbestal-Liège, qui parcourt la vallée, comporte de nombreux tunnels.

(4) Le Geer

Le Geer est large de 7 à 9 mètres et a une profondeur moyenne de 50 centimètres. En bloquant le passage inférieur des ponts, on peut créer, dans la partie terminale, de petits barrages.

(5) Cours d'eau moins importants

Ces ruisseaux, qui coulent dans les nombreux ravins et vallées encaissées, peuvent être traversés, avec le niveau d'eau habituel, par l'infanterie et la cavalerie partout, par l'artillerie seulement sur les nombreux ponts.

(6) Le Canal Albert

Ce canal est décrit dans un autre rapport où l'on trouvera les données requises.

(7) Ponts sur la Meuse dans la région de Liège

(pour mémoire).

6. LES CINQ ZONES DU CHAMP DE BATAILLE DE LA FORTERESSE DE LIEGE

1. La ligne avancée

Cette ligne se situe à une dizaine de kilomètres de la frontière allemande et suit approximativement l'ancienne frontière du Reich. Elle parcourt dans un arc pointé légèrement vers l'Est le territoire étendu des Ardennes et des Hautes Fagnes. Cette position s'étale depuis la frontière hollandaise près de Sipenaeken vers le Sud par Hombourg-Henri-Chapelle-Limbourg jusqu'à Jalhay où elle rencontre la ligne de barrage avancée des Ardennes. Elle comporte une série d'abris légers articulés en profondeur (mitrailleuse servie par 3 hommes); de même que des abris moyens (mitrailleuse et canon anti-char, servis par 8 hommes). Tous ces abris se flanquent mutuellement. Leur nombre est plus dense de manière à former des groupes du côté de Hombourg, Henri-Chapelle, Limbourg, Jalhay, Hockay et à l'Ouest de Malmédy. Il faut aussi compter avec des barrages de mines. En avant de cette ligne, sans aucune liaison entre eux, il existe des abris isolés armés de mitrailleuses et un certain nombre de barrages minés.

Dans sa partie Nord, la ligne avancée traverse la région fort accidentée au Sud-Ouest d'Aachen. Les différences d'altitude sont importantes. La vue est en général assez limitée. A cet endroit, la ligne avancée suit, dans son ensemble, le côté Ouest de la crête entre la Gueul et la Gulp, parfois aussi la pente Ouest de la Gulp et, plus au Sud, longe un affluent Nord de la Vesdre. Dans sa partie Sud, elle traverse les contreforts Nord des Ardennes. Ici, les vallées sont étroites, profondes, à pentes raides (contrairement à ce que l'on voit plus au Nord : pays plat, vallées larges, peu profondes, pentes peu accentuées). Au devant d'une grande partie du front on trouve l'immense Hertogenwald, où des routes sont sérieusement barrées. La ligne de barrage utilise au Sud de Limbourg comme obstacle d'abord la Vesdre, ensuite la Gileppe et son barrage et domine finalement les marécageuses sorties Ouest de l'Hertogenwald et des Hautes Fagnes.

Troupes en opération :

Dans cette position seront probablement alignés : le Régiment Cycliste-frontière (3 bataillons) et deux compagnies mixtes du 2ème Carabiniers cycliste et deux compagnies mixtes du 1er Lancier. Il est fort douteux que de l'artillerie soit mise en oeuvre à ce niveau, mais l'appui par les canons des Groupes de forti-fications est fort probable.

Mode du combat :

Il y a des raisons pour croire que les troupes de la ligne avancée ne s'engagent pas dans des combats sérieux et qu'en cas d'attaque par un ennemi supérieur, elles se replieront à travers les groupes de fortifications jusque derrière l'ancienne ligne de forts.

2. Groupes de fortifications avec Neufchâteau, Battice et Tancrémont

Battice et Tancrémont

Cette ligne s'étend de la frontière hollandaise (rive Sud de la Voer) par Neuf château - Battice et Tancrémont (Pepinster) jusqu'aux hauteurs de Theux. La construction du groupe Sougné-Remouchamps, qui devait terminer cette ligne de fortifications dans le Sud (vallée de l'Amblève) a été définitivement abandonnée. Vers le Sud-Ouest, il existe une liaison avec la ligne de barrage de l'Amblève. Au Nord, il y a une suite serrée d'abris moyens (mitrailleuse et canon anti-char servis par 8 hommes) jusqu'à la Meuse.

Il faut compter avec de nombreux barrages, dont certains minés, dans et devant la ligne des groupes de fortifications.

Description du paysage :

Comme pour la ligne avancée, le terrain n'est pas le même au Sud qu'au Nord. Au Nord de la route Aachen-Herve-Liège, le terrain descend en pente douée vers le Nord. Les hauteurs permettent une bonne vue, qui est cependant limitée par des surfaces boisées étendues. Les secteurs de la Voer et de la Berwinne s'étendent en direction générale Nord-Ouest. Leurs vallées sont des pentes douées et offrent un champ de tir favorable à de nombreux postes du groupe de fortifications. Le paysage a un caractère nettement agricole et héberge de nombreux et riches villages.

Au Sud du groupe de Battice, près de la route Aachen-Herve-Liège, le terrain porte les caractéristiques de la partie Nord des Ardennes. Il existe de grandes différences de niveau; le pays est fort coupé, boisé, l'observation peu aisée. Les vallées de la Vesdre, Hoegne et Amblève et de leurs affluents sont très sinueuses et ont des pentes raides. Elles sont couvertes sur de grandes étendues par des installations industrielles (spécialement Verviers). Les rivières et ruisseaux coulant en direction du Nord-Sud assurent aux groupes de fortifications (notamment à celui de Tancrémont) une grande puissance locale.

D'autre part, il est vrai aussi que les nombreux ravins, la densité des constructions et la richesse des forêts permettent de s'approcher de certains ouvrages tout en restant couvert.

a. Secteur Nord

La partie Nord de cette ligne avec le groupe de Neufchâteau et les abris situés de part et d'autre, a comme mission de couvrir le front Nord-Est de Liège. Il domine en particulier la route Aachen-Visé.

Le groupe Neufchâteau comprend les installations de combat tout à fait modernes ci-après, reliées entre elles par des voies souterraines.

Près de l'entrée, il y a des casernes et un abri armé, camouflé en maison, pour la défense de l'accès.

Au milieu du groupe, il y a une coupole en béton d'environ 2 mètres de diamètre, percée de trois ouvertures, larges chacune d'environ 5 mètres (tir à la verticale). De plus, il existe une coupole blindée au-dessus de l'entrée et six coupoles blindées de 3 mètres de diamètre (une dans le coin extérieur Nord, une dans le coin Est, deux sur les ouvrages en béton, ceux-ci étant pourvus chacun de deux brèches pour des pièces d'artillerie; enfin, il y a une coupole blindée sur le massif central en béton et une près de la coupole blindée de 5 mètres de diamètre.

A l'extérieur des installations, il y a encore, du côté Ouest 5 coupoles blindées de 2,50 mètres de diamètre. En outre, on compte 4 postes anti-chars pour garder les trois fossés latéraux secs.

Les installations sont ceinturées par un fossé anti-chars (largeur au fond : 10 mètres environ, aux bords : 25 mètres) entouré de fils de fer barbelés. Elles sont protégées par deux batteries d'artillerie anti-aérienne.

( à suivre) - 52 -

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Dernière mise à jour: 12 mai 2012