T III - Fasc 2

Tome I Tome II Tome III Tome IV Tome V Procédure de Cde

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Gal de SUYS
Barrières COINTET
Souv. guerre (12)

 

Tome III - Fascicule 2 - Avril-Juin 1986

SOMMAIRE

Editorial

Jules LEBEAU - Le bombardement des forts en 1940

Amédée POLLET - Le général Comte Ernest de SUYS et son rôle dans la Guerre de Trente Ans

Jules LEBEAU - Le saviez-vous

Michel VIATOUR - Servitudes militaires

M. CAUBERGS - Les abris allemands à Spa

Guy de SAIVE - Les barrières COINTET

F. GERSAY - Souvenirs de guerre (12)

Les autres sujets n'étant plus d'actualité, ils n'apparaissent pas dans le présent numéro

EDITORIAL

Ayant été prié de rédiger l'éditorial de ce trimestre, je saisis l'occasion pour évoquer deux événements dont l'un, à titre d'exemple, représente un élément très positif de l'action du C.L.H.A.M., et dont l'autre nous oblige à nous rendre compte de nos "ratés".

L'action positive, prise comme exemple (il y en a d'autres) fut l'organisation par Louis LEVAUX, aidé d'une équipe bien étoffée, de la troisième visite du Monument Interallié de Cointe, les 17 et 18 mai 1986.

Le "raté" concerne la célébration des Fastes du 3ème Régiment d'Artillerie à Liège, à l'occasion de ses 150 ans d'existence, les 29, 30 et 31 mai 1986.

En effet, nous n'avons à aucun moment, dans notre bulletin, évoqué cette fête du 3A, une des plus anciennes unités des Forces armées belges, créée en 1836, et qui participa aux deux conflits mondiaux.

Les nombreuses citations de son étendard témoignent des épisodes glorieux et tragiques à Liège, à Anvers, sur l'Yser, à Merckem, à Stadenberg et sur la Lys.

Entre 1946 et 1978, le 3A fut caserné successivement à Hasselt, Euskirchen, Liège, Lüdenscheid, Spich, Siegen, Cologne et Werl où il est toujours en garnison.

Le matériel qu'il desservit va du canon de 25 livres au lance-roquettes Honest-John en passant par l'obusier de 155 mm tracté, le 8 pouces tracté, le S.P. (Self propelled). Actuellement le 3A est la seule unité belge à être dotée du missile tactique sol-sol "Lance".

Le 3A fait partie de l'Alliance atlantique, du groupe d'armée Nord (Northag) des forces alliées du centre-Europe (AFCENT).

Différentes festivités viennent d'avoir lieu à Liège et dans certaines entités environnantes, et si nous n'en avons pas parlé - faisons notre mea-culpa - c'est parce que nous ne sommes pas allés à la recherche de l'information.

Pourquoi ? Parce que nous n'y avons pas pensé. Il faut reconnaître que l'équipe du bulletin est plus que réduite et qu'il ne faudrait guère de "cerveaux" en plus pour en doubler les effectifs.

Qui veut nous rejoindre dans cette tâche passionnante qui consiste à solliciter les auteurs d'articles intéressants (il y en a, mais ils sont timides), à corriger parfois la forme de certains textes (avec l'accord de l'auteur) et à contribuer activement à la bonne tenue de notre bulletin d'information ?

Pierre BEAUJEAN

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Le bombardement des forts en mai 1940

J. Lebeau

Dans les récits de la chute des forts en mai 1940, il est souvent fait état de bombes d'avion de 1.400 Kg larguées par l'assaillant. Exemples :

A Barchon, on aurait retrouvé des débris de bombes d'un diamètre de 62 cm qui permettaient aux Officiers de calculer le poids de l'engin soit 1.500 Kg.

A Battice, c'est une bombe de 1.400 Kg qui a fait ricochet sur un obstacle anti-char et pénétra dans le couloir d'entrée du Bâtiment 1 avec la suite malheureuse que l'on connaît.

Si l'aviation allemande a effectivement porté un sérieux coup à nos forts, quelle était réellement la puissance des bombes utilisées ?

Dans une documentation paraissant assez bien informée et en ma possession, il est stipulé qu'au début des hostilités, la Luftwaffe ne dispose d'aucune bombe dépassant 500 Kg.

Il s'agissait de Sprengbombe Cylindrisch : SC 500 (bombe explosive cylindrique).

Des essais avaient été effectués par la Kriegsmarine et on avait même conclu que ces bombes ne pouvaient pas percer le pont blindé d'un navire cuirassé.

Le professeur H. Klein de la firme Rheinmetall, proposait même comme palliatif une bombe blindée de 500 Kg propulsée par réaction. Les opérations aériennes du début de la guerre contre la marine britannique ont confirmé entièrement l'étude de la Kriegsmarine. Göring ordonna alors la production immédiate de grosses bombes, qui fut confiée au professeur Klein et dénommée "Programme Y". La première de ces bombes, la SC 1000 fut surnommée "Hermann" puis entrèrent en production les PC 500 – 1.000 et 1.400 (Panzerbombe Cylindrisch).

Durant la bataille d'Angleterre, on aurait dû, à défaut d'autres, utiliser comme bombes des LM (Luftminen) de 500 à 1.000 Kg créées pour miner les voies navigables.

Les bombes PC furent utilisées pour la première fois en Crête en 1941. A la lecture de ces données, il semblerait qu'en mai 1940, les bombes de 500 Kg étaient les plus grosses utilisées.

La question qui se pose alors, est de savoir si nos forts sont tombés sous le coup de bombes de 500 ou de 1.400 Kg.

Un lecteur documenté, pourra-t-il donner des informations plus complètes ?

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SERVITUDES MILITAIRES

Michel VIATOUR

En août 1914, l'armée dut procéder à la destruction d'un grand nombre de maisons et constructions diverses (murs, églises, usines ...) dans le voisinage des forts de Liège.

Il était en effet prévu de dégager complètement, dans un rayon de 585 mètres, tous les obstacles qui auraient pu masquer les vues ou gêner les lignes de tir des pièces des forts.

Le journal L'EXPRESS du 5 août 1914 rapporte notamment que 130 maisons ont été détruites (incendiées ou rasées) à Boncelles pour dégager les lignes de tir.

L'origine de cette loi dite de "Servitudes militaires" remonte à lafin du 18e siècle; nous en avons recherché l'origine et suivi l'évolution jusqu'à nos jours dans le "Bulletin usuel des Lois et Arrêtés concernant l'Administration générale" par A. DELEBECQUE, avocat général près la cour de cassation de Belgique et continué, à partir de 1858, par E. DE BRANDNER, conseiller à la cour d'appel de Bruxelles (Editions BRUYLANT-CHRISTOPHE et Cie).

Le régime français (1791-1814)

Le décret de l'Assemblée Constituante, daté des 8 et 10 juillet 1791, concerne la conservation et le classement des places de guerre (trois classes selon le degré d'importance stratégique).

Ce décret ne sera, bien entendu, applicable dans nos provinces qu'à partir de leur rattachement à la République Française le 9 vendémiaire an IV (1er octobre 1795).

Plusieurs articles concernent plus particulièrement les servitudes en matière de construction de bâtiments civils aux abords des places fortes.

La première préoccupation des agents militaires sera de veiller à ce qu'aucune usurpation de terrain ne vienne empiéter à l'intérieur des limites des domaines militaires; cependant la loi n'oblige pas le propriétaire d'une construction mordant sur le domaine national de la démolir "sur le champ". Il est simplement tenu, en cas de reconstruction suite à une démolition pour quelque cause que ce soit, de respecter la loi (titre 1, article 17).

L'article 30 fait interdiction de bâtir une maison ou même une simple clôture en maçonnerie à moins de 250 toises (environ 500 mètres) (La toise est une ancienne unité de mesure française de longueur valant 1,949 mètre que nous prendrons la liberté d'arrondir à 2 mètres dans la suite de cette étude) de la crête des parapets des chemins couverts les plus avancés, sous peine d'être démolis aux frais des contrevenants.

Cependant le même article, voulant adoucir la sévérité des termes précédents, prévoit une possibilité de dérogation, accordée par le ministre de la guerre, uniquement pour permettre la construction d'établissements industriels (usines, moulins ...) sans étage et à charge par les propriétaires de ne recevoir aucune indemnité pour démolition des dits immeubles en cas de guerre.

Par contre les particuliers dont les propriétés situées à plus de 250 toises (500 mètres) auront été endommagées des suites d'actes de guerre seront indemnisées aux frais du trésor public.

Différents décrets du gouvernement impérial (1810 et 1811) fixent à un kilomètre (ou 500 toises, noter ici l'inversion des unités de mesure et la primauté du système décimal) la distance à laquelle il ne peut être fait, autour des places de guerre, ni chemins, ni chaussées, ni fossés, ni amas quelconques, ni en général aucuns travaux publics en dehors de l'intervention de l'autorité militaire.

Le décret impérial du 9 décembre 1811 interdit toutes constructions, bâtiments ou clôtures de toutes natures à l'intérieur du rayon kilométrique autour des places fortes de première catégorie ou de première ligne ou frontalières (article 1).

Pour les autres fortifications la loi est moins contraignante et le décret de 1791 reste d'application (article 2).

Les dispositions précédentes s'appliquent également aux restaurations et réparations de toutes les constructions existantes ... sauf si l'autorité militaire les juge non contraires à la défense (article 3).

Les autorités militaires veilleront, par des visites fréquentes, à l'exécution du présent décret, tandis que les autorités de police (civile et judiciaire) et de gendarmerie sont chargées de réprimer, constater et poursuivre tous les délits en la matière (articles 4 et 5).

Le régime hollandais (1815-1830)

Le 4 février 1815, un arrêté du Prince Souverain (Guillaume d'Orange ne porte pas encore le titre de roi) fait défense à toute personne de construire ou reconstruire des maisons ou murailles, de creuser des puits dans la distance de 100 toises (200 mètres, nouvelle inversion des unités suite au changement de régime !) de l'extrémité du glacis le plus avancé des places fortes existantes en Belgique ... sous peine de destruction aux frais de ceux qui les auront édifiés (article 1).

Cependant la loi accepte que les ouvrages existants au moment de sa promulgation puissent subsister provisoirement tant que les circonstances n'en exigeront pas la destruction (article 2).

La construction de petits bâtiments en bois est tolérée mais la démolition éventuelle ne donnera aucun droit a des indemnités (article 3).

Le 11 janvier 1819 la distance de 100 toises, inscrite par erreur dans l'arrêté du 4 février 1815, est enfin rectifiée et remplacée par 300 toises (exactement 585 mètres).

Cette distance était encore en application en août 1914, la carte I.G.M. illustrant cet article permet de visualiser l'aire concernée par cet arrêté autour du fort de Boncelles.

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Carte I.G.M. au 1/20.000

Levés et nivellements en 1867

Révisions sur le terrain en 1885, 1898; 1899

Imprimée en 1904.

L'arrêté royal du 14 août 1824 impose aux exploitants de carrières, situées dans le rayon de 585 aunes (Aune : ancienne mesure de longueur valant 1,188 mètre; 585 aunes = 695 mètres), de reboucher au fur et à mesure les excavations ou de les placer de manière telle que la vue puisse y plonger depuis la forteresse et que son feu puisse y atteindre tous les points. En cas d'impossibilité, les excavations seront de petites dimensions et comblées immédiatement.

L'aménagement des matières extraites répondra aux mêmes exigences mais, de plus, une partie des produits des carrières devra rester sur les lieux comme garantie de l'exécution des conditions prescrites et ne pourra être enlevée qu'après comblement des excavations.

Enfin, l'analyse de l'exposé des motifs du dernier arrêté relatif aux servitudes militaires permet de constater que, dès 1825, de nombreuses infractions ont été commises, souvent, reconnaît le législateur, par ignorance de la loi, et que plusieurs requêtes ont été présentées en vue d'être exempté des peines encourues pour des contraventions en la matière.

L'arrêté du 16 novembre 1825 tolère ces infractions mais oblige très clairement les contrevenants à s'engager par un acte public (Acte authentique dressé par un notaire ou une administration communale; il est opposable à des tiers; c'est le contraire d'un acte sous seing privé) à démolir à. leurs propres frais les immeubles concernés dès que l'intérêt de la défense du pays l'exigera et que l'ordre leur en aura été donné par le ministre de la guerre (article 1).

Les diverses autorités locales (police, administrations provinciales) sont chargées de faire observer la stricte exécution des dispositions légales; à cette fin elles sont chargées de rappeler aux habitants concernés les termes de la loi du 16 novembre 1814 et de l'arrêté du 4 février 1815 (article 3).

Les services du ministère de la guerre établiront un relevé exact avec description précise des propriétés situées dans l'enceinte réservée des places fortes (article 5).

Les sanctions pénales

A aucun endroit dans les textes que nous avons analysés il n'est fait mention de sanctions à caractère pénal, ni explicitement, ni par référence à une autre loi.

De plus, par similitude à la loi du 23 juin 1930 relative aux servitudes aéronautiques, il apparaît que ce type d'infractions n'a aucun caractère pénal.

En résumé, sur réquisition de l'autorité compétente, le propriétaire d'un immeuble concerné est tenu de faire procéder lui-même, à ses frais, aux démolitions, remblais, ... prescrits; s'il n'obtempère pas, c'est l'administration qui s'en chargera aux frais du dit propriétaire.

De nos jours

Le 4 mars 1963, certaines dispositions de la loi de 1791 sont abrogées mais celles-ci ne concernent pas les modalités relatives au dégagement des vues et lignes de tir des forts.

Ce qui laisse à penser qu'en 1963 le décret précité était toujours d'application puisqu'on prend la peine de le modifier en abrogeant certaines parties de détail de son texte.

Si tel est encore le cas, la portée pratique de ce décret est singulièrement restreinte par la démilitarisation des forts, forteresses et autres ouvrages fortifiés.

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LES ABRIS ALLEMANDS DE SPA

M. CAUBERGS

(Extrait de SOBERES, bulletin d'information trimestriel N° 10 de mars 1985, pp. 1 – 7)

Un peu d'histoire

Si on se réfère au Dictionnaire du Tourisme en Belgique de Marcel Schmitz (Editions Larcier 1948), ce ne sont pas des considérations stratégiques, mais bien les qualités curatives des eaux de Spa, qui déterminèrent l'empereur Guillaume II à y établir, de mars ànovembre 1918, le Grand Quartier Général allemand.

Le Kaiser résidait au Château du Neubois et parfois à La Fraineuse.

Le maréchal von Hindenburg habitait au Château Sous-Bois.

Les bureaux de l'Etat-Major occupaient le Grand Hôtel Britannique.

C'est à Spa que, le 10 novembre 1918, après une dramatique entrevue avec le Kronprinz, Guillaume II abdique et prend la fuite vers la Hollande à la veille de l'armistice.

Siège de la Commission d'Armistice, Spa recevra ensuite la visite du président Hoover, du général Pershing et des maréchaux Haig et Foch.

Il semble que ce soit la hantise d'une attaque aérienne, stratégie alors en pleine expansion, qui détermina les Allemands à construire les deux abris dont question dans cet article.

Nous avons pu consulter quelques ouvrages belges traitant de la guerre 1914-1918. Assez curieusement, aucun ne fait mention de la présence allemande à Spa.

Au départ d'une carte postale ancienne

C'est en fouillant dans les vieux souvenirs de sa mère que notre collègue Claudine Tellings découvrait, en septembre 1984, une carte postale ancienne représentant "Le Souterrain du Kaiser" à Spa.

SOBERES oblige, il fallait suivre la piste. Ce fut assez simple.

Dûment contactée, la société "Histoire et Archéologie Spadoise" nous fournissait immédiatement toutes les données nécessaires pour pouvoir attaquer sur le terrain, non seulement l'Abri du Kaiser, mais aussi l'Abri von Hindenburg. Qu'elle en soit ici remerciée.

L'ABRI DU KAISER

Province de Liège.

Entité de Spa.

Commune de Spa.

Hameau de Nivezé.

Domaine du Neubois.

Carte I.G.M. 50/1-2.

En rive droite du ruisseau de la Sauvenière.

Adresse actuelle : Foyer de Charité; c/o Père Henri OURY; av. Peltzer de Clermont; 4880 SPA.

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Il est à noter que le Château du Neubois où logeait le Kaiser et qu'occupe aujourd'hui le Foyer de Charité, est un des nombreux châteaux de plaisance construits sur le domaine du Neubois au début du siècle, mais ce n'est pas "LE" Château du Neubois mentionné sur la carte I.G.M.

Description de l'abri.

Partant des caves du château, un escalier de 11 marches conduit à la salle principale de l'abri, protégée par une porte blindée de 10 cm d'épaisseur.

Cette porte est curieusement divisée en deux parties inégales, disposition qui devait permettre l'ouverture de la partie supérieure en cas de blocage de la nartie inférieure par un éventuel éboulement.

L'abri proprement dit est une salle bétonnée de 5,10 m de long sur 2,60 m de large et haute de 2,15 m. L'épaisseur du béton atteint 50 cm pour le plancher, 1,23 m pour les parois et 1,50 m pour le plafond. L'abri est recouvert de 40 cm de terre.

Dans la paroi opposée à l'escalier d'accès, une porte en bois mène à la sortie de secours. Il est probable que la porte blindée prévue à cet endroit n'a pas eu le temps d'être installée.

Cette sortie de secours se compose d'un couloir plongeant de 11 mètres de long, avec marches et paliers, conduisant, après une chicane, à une porte métallique débouchant dans le talus en contrebas du château.

Entre les deux guerres, l'Abri du Kaiser était accessible aux touristes moyennant un droit d'entrée de 1 franc qui allait à l'Oeuvre des Invalides de Guerre. D'où les panneaux explicatifs encore en place. D'où la carte postale ancienne qui nous a mis sur la piste.

L'ABRI VON HINDENBURG

Province de Liège.

Entité de Spa.

Commune de Spa.

Carte I.G.M. 49/3-4.

Adresse actuelle : Centre d'accueil; Château de Sous-Bois; Chemin de Sous-Bois, 22 à 4880 SPA.

Le Château de Sous-Bois a été construit de 1905 à 1914.

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Description de l'abri.

Partant des caves du château, un escalier de 7 marches conduit à un couloir transversal formant chicane. Dans la paroi droite de ce couloir s'ouvre la porte blindée, d'une seule pièce, ici, menant à l'abri.

La pièce principale de l'abri, de forme carrée, mesure 2,82 m sur 2,75 m pour 1,96 m de hauteur, dimensions prises à mi-hauteur et dans l'axe, car cette salle est en fait un cylindre de tôles ondulées recouvert de béton.

L'épaisseur du béton visible au niveau de la porte est de 52 cm. Il n'y a pas de sortie de secours. En cas d'effondrement du château, il aurait fallu des jours pour dégager les occupants de l'abri.

Notons aussi que si l'Abri du Kaiser se développe sous le talus, à l'extérieur du château du Neubois et fut probablement construit à ciel ouvert, l'Abri von Hindenburg a été construit sous le château de Sous-Bois suivant une technique appropriée.

EXISTE-T-IL D'AUTRES ABRIS DU MEME TYPE AUX ENVIRONS DE SPA ?

C'est possible, mais peu probable.

En effet, l'Abri du Kaiser était, pour le moins, inconfortable.

Von Hindenburg, Grand Chef d'Etat-Major, ne pouvait être plus mal loti. Il serait étonnant alors que des efforts aient été consentis en faveur des gradés inférieurs.

Une simple cave devait leur suffire.

APPEL A NOS LECTEURS

Le Foyer de Charité est une institution religieuse qui s'occupe, entre autres, d'organiser des retraites.

Le Centre d'Accueil est un home pour vieillards et handicapés.

Si les responsables de ces institutions nous ont reçus avec sympathie, ce dont nous les remercions ici, il est bien évident que ces gens souhaitent avant tout préserver le calme et la paix qui les entourent. Ne troublez donc pas inutilement la quiétude des lieux, même pour satisfaire une curiosité aussi légitime soit-elle.

TOPOGRAPHIE

17 novembre 1984

Caubergs Michel

Havaux Philippe

Tellings Claudine

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Abri du Kaiser – l'escalier

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Dernière mise à jour: 31 mai 2012