T III - Fasc 10

Tome I Tome II Tome III Tome IV Tome V Procédure de Cde

Remonter
Chass. Ardennais
Aie lourde GE 1914
Constr. Eben-Emael
Stanleyville
Fort Embourg 5/12

 

Tome III - Fascicule 10 - Avril-Juin 1988

SOMMAIRE

Editorial

Ligne MAGINOT - Ouvrage du FOUR A CHAUX

Courrier des lecteurs

André ALEXANDRE - Les Chasseurs Ardennais

Günter SCHALICH - L'artillerie lourde allemande en action contre les forts de Liège en août 1914

Jules LEBEAU - La construction du fort d'Eben-Emael

F. GERSAY - STANLEYVILLE, le 29 août 1960

Gaston SALLE - Le fort d'Embourg (suite)

Les autres sujets n'étant plus d'actualité, ils n'apparaissent pas dans le présent numéro

EDITORIAL

LE PLAISIR EST DANS LE PARTAGE

En mars dernier, au terme d'une Assemblée Générale très réussie, je concluais la réunion par l’interrogation suivante :

« La question la plus fondamentale et la plus préoccupante me semble être celle de la mise en commun, de l’exploitation et de la diffusion des connaissances et de l’expérience de chacun d’entre nous pour le plus grand bénéfice de tous ! »

Nous avons parmi nos membres des gens d'une rare compétence, dont la science en matière de fortification (surtout contemporaine) est absolument remarquable. Comment faire profiter l’ensemble de nos membres de toutes ces richesses ? Là est la question.

Le moyen le plus sûr, mais certainement pas le plus facile, consiste à coucher sur papier tout ce que l'on sait. Quelques-uns osent et savent le faire. Mais comment pourrait-on aider ceux qui préfèent parler, discuter, montrer des photos ou des documents, commenter une archive, voir et toucher ?

Je fais appel à vos lumières car, j’en suis sûr, là est notre raison d’être et notre avenir. Et de plus le plaisir est dans le partage.

A. GANY

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Saviez-vous qui était :

GODILLOT, le précurseur ?

L'un des plus anciens catalogues d'équipements militaires et certainement le premier, sous forme de photographies, est l'extraordinaire recueil de 1865 d'Alexis Godillot (qui a donné son nom au brodequin de troupe). On y trouve notamment des panoplies complètes du biffin et du cavalier ...

Tout cela était à vendre, et pas seulement réservé à l'armée française.

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VISITONS UN MUSEE

LIGNE MAGINOT - OUVRAGE DU FOUR A CHAUX

Syndicat d'initiative de LEMBACH et environs

F 67510  LEMBACH  Tél. 88944316

Depuis plus d'un demi-siècle, les casemates de la Ligne Maginot font partie du paysage de l'Alsace du Nord.

Le Four à Chaux et le Petit Ouvrage de Lembach ont été creusés entre 1930 et 1935 pour défendre la frontière franco-allemande. Première occupation de l'ouvrage en 1938. En mai 1940, intervention de l'artillerie sur des patrouilles ennemies. Le 19 juin 1940, 27 Stukas bombardent le massif de Four à Chaux et le P. 0. de Lembach. Le cessez-le-feu eut lieu le 25 juin 1940 à 00h35.

Le 1er juillet 1940, les troupes du Four à Chaux se rendent avec les honneurs de la guerre et sont désarmées le 2. De 1940 à 1944, l'armée allemande occupe l'ouvrage. De gros travaux de réparation furent effectués de 1951 à 1953 et le "Four à Chaux" a pu être ouvert au public en 1983.

SUPERSTRUCTURES

Ce sont les installations en surface comprenant : des tourelles d'artillerie escamotables (protection éloignée), des tourelles et casemates d'infanterie (défense  rapprochée), le tout complété par des barrières de rails antichars, un profond réseau de barbelés et de champs de mines. Des postes d'observation fournissaient les coordonnées des tirs d'artillerie.

LE MUSEE

Dans l'ancienne gare de triage de l'Entrée des Munitions, sont exposés des vestiges de la guerre de 1939 - 1945 : armes individuelles légères, projectiles et munitions, éclats d'obus, affiches de propagande, uniformes, insignes.

HEURES D'OUVERTURE

Mi-mars au 30 avril : 2 visites 10 h et 15 h.

1er mai au 30 juin : 3 visites 10 h, 15 h et 17 h.

1er juillet au 31 août : 6 visites, 9 h, 10 h 30, 14 h, 15 h, 16 h et 17 h.

1er au 30 septembre : 3 visites, 10 h, 15 h, et 17 h.

1er octobre à mi-novembre : 2 visites, 10 h et 15 h.

Dimanches et jours fériés : selon l’affluence, à 9 h, 10 h , 11 h, 14 h, 15 h, 16 h et 17 h.

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LE COURRIER DES LECTEURS

1. Réponse à la question concernant le monument du pont Albert 1er

La question posée à l'initiative de M. L. LEVAUX nous a valu des réponses de Messieurs BOSMAN, ERLER, W. FRESON, FREUVILLE, MEYERS et VIATOUR.

L'ensemble des réponses et commentaires couvre dix pages. Afin de ne pas lasser le lecteur en lui donnant un véritable cours d'histoire, nous faisons la synthèse des réponses.

Voici donc les événements se rapportant aux dates mentionnées sur le Monument aux Libertés Liégeoises,

1106.

Le Prince-Evêque OTBERT soutient son suzerain, l'Empereur germanique HENRI IV, qui avait été chassé de son trône par son fils, Henri V, et qui avait trouvé refuge à Liège (il y est mort le 7 août 1106). A VISE, l'avant-garde allemande de  Henri V est taillée en pièces par les soldats liégeois.

1213. La Bataille des STEPPES (ou de la Warde de Steppes).

Le 13 octobre, nos gens des métiers, conduits par l'Evêque HUGUES de PIERREPONT, écrasent le Duc HENRI 1er de BRABANT (Henri le Guerroyeur) à MONTENAKEN. Cette bataille met un terme aux campagnes brabançonnes contre Liège. Pour la première fois, une armée composée de seigneurs est vaincue par des  hommes du peuple. L'anniversaire de cette date sera fêté comme Fête nationale liégeoise jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

1346. La Bataille de VOTTEM.

Le 19 juillet, révoltés contre leur Prince-Evêque, ENGLEBERT DE LA MARCK, les Liégeois et les Hutois, à Vottem, mettent en fuite l'armée de l'évêque où figurent les bannières des Rois d'Allemagne et de Bohême.

Liège bataillait sous l'étendard de Saint-Lambert. Ses milices étaient commandées par RAES, WAROUX, BARTOLE.

1408. La Bataille d'OTHEE.

Le 23 septembre, trois armées liguées, celle du Prince-Evêque JEAN DE BAVIERE, (qui avait été précédemment assiégé dans Maastricht par les milices liégeoises), celle du Duc JEAN DE BOURGOGNE (Jean sans Peur), et celle du Comte  GUILLAUME DE HAINAUT, attaquent Liège. HENRI DE PERWEZ, mambour des Liégeois conseille d'attendre le choc à l'abri des fortifications de la Cité.

Il n'est pas entendu et, le 23 septembre 1408, 20.000 hommes des milices liégeoises s'avancent vers l'ennemi. Le choc a lieu à Othée. Le mambour et son fils restèrent parmi les milliers de morts couvrant le champ de bataille.

Jean de Bavière, méritant son surnom de Jean sans Pitié, ordonna les plus atroces représailles. La Meuse charria des milliers de cadavres, y compris de femmes, d'enfants et de prêtres. Les représentants de la nation liégeoise durent signer un acte qui abolissait toutes les libertés.

1468. Le sac de Liège par CHARLES LE TEMERAIRE.

La nuit du 29 au 30 octobre, GOSSUIN DE STREEL tente contre le camp bourguignon établi à Sainte-Walburge un coup désespéré à la tête des 600 FRANCHIMONTOIS". Ils arrivent jusqu'au seuil du logis du Duc de Bourgogne et du Roi de France, LOUIS XI. Exténués, les hommes doivent reculer. Le 30, l'assaut général est donné, la ville n'a plus de défenseurs. Elle est pillée, mise à sac et le 3 novembre, le Duc de Bourgogne ordonne de mettre le feu à la ville (la destruction du pont des Arches commence le 22 novembre).

1790.

Pour rappel, le 14 juillet 1789, en France, prise de la Bastille. En août 1789, sans effusion de sang, l'administration du Prince-Evêque HOENSBROEK s'effondre. Hoensbroeck émigre.

En avril 1790, les Prussiens, entrés à Liège pour exécuter la sentence du Tribunal d'Empire de Wetzlar, qui condamnait le pays à reprendre son évêque, évacuent la Cité et, dès le mois de juin, les députés siègent aux Etats. La majorité du pays adhère à la Révolution. Lorsque le tribunal de Wetzlar envoie de nouvelles troupes, des volontaires accourent de partout. Le 29 juin 1790, s'élèvent pour la première fois les strophes du "VALEUREUX LIEGEOIS".

Nous nous arrêterons ici. Cependant plusieurs de nos correspondants nous  écrivent qu'on aurait pu ajouter de nombreuses dates. Par exemple, Messieurs Fréson et Viatour citent 1691 où, du 1er au 7 juin, le maréchal de BOUFFLERS fit bombarder Liège à boulets rouges et où 1500 maisons furent détruites, Amercœur et la Boverie ravagées. (M. Viatour donne comme référence, à ce sujet : Nicolas CHEVALIER, Le bombardement de Liège, Editions L. GASON, Verviers, 1949, brochure d'une vingtaine de pages, rare, tirée seulement à 60 exemplaires).

M. Fréson nous signale qu'il a trouvé les réponses dans "FASTES MILITAIRES DU PAYS DE LIEGE", 1970. Ce volume de 232 pages, 50 planches hors-texte, peut être obtenu au C.L.H.A.M. au prix de 300 francs (plus frais de port). Les lecteurs qui auraient, antérieurement, payé plus cher seront crédités, à leur demande, de la différence.

Deux autres références : Jean LEJEUNE, La Principauté de Liège. Eugène WAHLE, éditeur, Liège 1980, et DD. BOVERIE, Vue par un journaliste, l'Histoire de Liège, Editions Gustave SIMONIS, Liège. 1975.

2. Réponse à la question de M. R. RENARD concernant les "LEBENSBORN"

Monsieur M. VIATOUR nous adresse la réponse suivante :

D'après le remarquable livre écrit par Marc HILLEL ("Au nom de la race", Librairie Arthème FAYARD, Paris, 1975), les "Lebensborn" (de "Leben" = vie et "Born" = source)  étaient  en  réalité  de véritables  institutions  créées  par  le  Reichsführer SS HIMLER dans le but de procréer une "super-race nordique" à l'aide d'hommes et de femmes dûment sélectionnés selon les critères raciaux du IIIe Reich.

Je ne saurais que conseiller à M. RENARD de lire cet intéressant ouvrage, et s'il désire en savoir plus, il pourra très utilement consulter la bibliographie de 3 à 4 pages figurant, à la fin de ce volume.

3. Réponse à la question de M. J. HARLEPIN concernant le "B-Werk"

Monsieur G. SCHALICH nous adresse la réponse suivante :

Le mot "Werk" fait penser au mot "ouvrage" mais un B-Werk n'a rien à voir avec un ouvrage, comme, par exemple, ceux de la Ligne Maginot.

Le règlement allemand "Anweisungen für die Ausbildung der Infanterie in den städigen Kampfanlagen" (Berlin, 1940) donne la désignation exacte :

"Les "Werk" sont des points d'appui fortifiés qui consistent en plusieurs emplacements de tir (c'est-à-dire chambres de tirs ou postes de combat) pour des armes différentes et qui sont appropriés pour la défense circulaire. Ils sont désignés pour la défense de certains secteurs de terrain importants.

Les "Werke" ont un appareillage intérieur pour ventilation, éclairage, alimentation en eau et assèchement.

Dans un "Werk" type "monobloc", les armes sont concentrées dans un bloc.

Dans un "Werk" type "multibloc", les emplacements d'arme sont étirés et reliés par des galeries en béton armé.

Outre les emplacements d'arme, les "Werke" ont encore des aménagements pour PC, observation et transmission. Le nombre et les caractéristiques des armes se règlent sur le terrain ou dans les ordres de combat".

Disons encore que le mot "Werk" signifie plutôt "casemate" et que "Werkgruppe" signifie "ouvrage".

Que veux dire le "B" ? Cette question est toujours discutée en Allemagne.

Il faut dire que le Génie allemand a commencé à construire une ligne d'ouvrages à l'est, l'Oder-Warthe-Bogen. L'entreprise de la sorte de celle de la Ligne Maginot fut arrêtée par Hitler qui avait de nouveaux plans pour l'ouest.

A l'origine, le "B" veut dire "protection B" (2 m de béton armé) pour les blocs de l'Oder-Warthe-Bogen, et le Génie allemand a réutilisé ce terme pour le Westwall pour définir ces bâtiments qui sont des géants, comparés aux autres casemates et abris du Westwall. Mais il faut remarquer que nombre de "B-Werke" et même des casemates plus petites ont reçu la protection "A" (3,5 m et plus tard même 6 m de béton armé). On a aussi changé les chiffres de protection A, B, C et D à la fin des années 30.

Une réponse satisfaisante ne peut pas être donnée. L'expression "B-Werk" est devenue un simple mot.

Disons encore que chaque "B-Werk" a eu normalement deux cloches pour deux mitrailleuses chacune, une cloche d'observation, une cloche pour lance-grenades mécanique (50 mm) et une cloche lance-flammes, il est incorrect de nommer les "B-Werke" comme "ouvrages lance-flammes".

On a construit seulement 32 "B-Werke" et quelques "B-Werke" de type réduit.

La plus grande partie est détruite.

4. LA MEDAILLE DE LIEGE 1914.

Monsieur ERLER nous adresse les notes suivantes :

La création de cette médaille avait déjà été envisagée par le Conseil Communal de la Ville de Liège sous l'occupation allemande, mais de ce fait, les délibérations du Conseil n'avaient pu faire l'objet d'une décision officielle dans un document public. Cette situation fut sans doute perdue de vue à l'Armistice et aucune décision officielle ne semble être intervenue depuis.

En principe, la "Médaille de Liège" a été accordée aux Défenseurs de la Position Fortifiée de Liège. Elle fut distribuée pour la première fois en avril 1920 au cours d'une cérémonie que présida Mgr le Duc de Brabant (Prince Léopold) et à laquelle assista le Général Leman qui commandait la Place de Liège en août 1914.

Actuellement, cette distinction est encore accordée aux militaires qui prirent part à la défense de la Ville de Liège en août 1914. (Réf. H. QUINET 1963)

Aucun diplôme n'accompagne la médaille. Une lettre d'information aux bénéficiaires, émanant du Collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Liège en tient lieu.

L'Autorité Militaire n'a pas accordé reconnaissance officielle à cette médaille. Le port en était toutefois toléré pour les militaires.

N.B. Il faut d'ailleurs remarquer à ce sujet que les Autorités militaires collaborent à l'enquête menée en vue de la délivrance de cette distinction aux Anciens de Liège.

Le bijou est en bronze, de forme ronde, bordé sur les deux faces par une guirlande de lauriers, large de 3 mm, en relief. Le centre de l'avers reproduit en relief le Perron Liégeois et en exergue " LA VILLE DE LIEGE A SES VAILLANTS DEFENSEURS"; le revers représente une scène de guerre.

La  médaille est suspendue par un anneau à un ruban large de 37 mm, divisé exactement en deux longitudinalement; une moitié est rouge et l'autre jaune.

Ces couleurs sont celles de la Ville de Liège.

5. Le cavalier Antoine FONCK du 2e Rgt de Lanciers

En complément de l'article de M. J. THONUS, paru dans le dernier bulletin, M. G. SCHALICH nous communique un témoignage, celui du sous-officier allemand qui a tué le Cavalier FONCK.

A. Benary - Königlich Preussisches Magdeburgisches Husaren-Regiment 10 - Berlin 1934 - Pages 44 à 46 :

"L'escadron (1./10  = premier escadron du 10 Husaren-Regiment) a franchi la frontière avec la compagnie de cyclistes du bataillon de Chasseurs 4, près de Bildchen. C'était le 4 août à 09.00 (heure allemande). Près de Battice, l'escadron a rencontré pour la première fois l'ennemi. Le sous-officier Müller, qui commandait la patrouille, a repoussé avec allant une patrouille de Lanciers belges et a abattu un cavalier :

"J'ai cherché un lieu comme position de couverture, que j'ai trouvé à la bifurcation à 800 m de Battice. Après un certain temps, une de mes sentinelles a signalé une patrouille de cavalerie. Avec mes jumelles, j'ai constaté que c'était des Lanciers belges : un lieutenant et neuf soldats.

Leur ordre de marche était à peu près comme chez nous : 4 - 2 - 4. Moi, j'ai eu l'ordre de marche "2-4-3 avec un soldat en arrière comme liaison.

"J'ai eu l'occasion de laisser s'approcher les Belges avant d'ouvrir le feu. Mais nous étions des Hussards, des cavaliers allemands. J'ai retiré les sentinelles et j'ai donné l'ordre de se mettre en selle pour être prêts. Au moment de l'apparition des 4 Belges à la bifurcation, nous avons attaqué en poussant des hourras.

"Les Belges ont rebroussé chemin et ont emmené les autres cavaliers. Au galop de charge, j'ai tiré avec mon pistolet. Au troisième coup, un cheval s'est abattu dans une mare de sang. Le Lancier a sauté derrière une haie et m'a visé, également avec un pistolet. J'ai eu des difficultés pour parer, car mon cheval s'est cabré. J'ai crié "pardon" au Belge, mais il a continué à tirer. Heureusement, les balles m'ont raté. Enfin, j'ai pu tirer également. Notre premier soldat belge s'est écroulé. Tout ça s'est passé en quelques minutes. En poursuite, nous sommes arrivés jusqu'à 300 m du village de Battice, mes soldats à la même hauteur que moi. Du village, on a commencé à tirer sur nous. J'ai crié à mes Hussards : "Sortez de la route !", et on s'est cachés derrière les haies. La fusillade a attiré notre infanterie et les cyclistes du bataillon de Chasseurs 4. J'ai expliqué la situation au chef du détachement. Trente minutes plus tard, les cyclistes ont chassé la patrouille."

"Vers 15.00 h, l'escadron est arrivé à Herve."

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Dernière mise à jour: 31 mai 2012