Tome III - Fascicule 3 - Juillet-Septembre 1986SOMMAIREEditorial Jules LEBEAU - En ce temps là - Le Corps de Gendarmerie André GANY - Construction des forts de la Meuse de l'époque Brialmont Günter SCHALICH - Quelques chiffres concernant le coût de la construction des forts Brialmont Jules LEBEAU - Les "BRIALMONT" F. GERSAY - Souvenirs de guerre (13) F. D. - A propos de la Légion Etrangère en Tunisie Les autres sujets n'étant plus d'actualité, ils n'apparaissent pas dans le présent numéro EDITORIALD'ici quelques mois, et pour la sixième fois depuis sa fondation, le C.L.H.A.M. devra se soumettre aux impératifs légaux en tenant l'assemblée générale de ses membres effectifs. Pour la plupart de nos lecteurs, cette obligation légale et statutaire constitue un peu la face cachée de notre a.s.b.l. Est-il bien nécessaire de préciser que ce sont nos membres effectifs qui procèdent à l'élection d'administrateurs qu'ils considèrent aptes à siéger au conseil d'administration. On attend, en effet, des élus qu'ils soient bénévoles et prêts à faire abstraction de leurs motivations personnelles pour ne se donner qu'un seul but : le progrès de l'association. Il s'agit en fait de gérer une entreprise culturelle suivant des statuts que le C.L.H.A.M. s'est donné en novembre 1979. Les objectifs à poursuivre impliquent dès lors une répartition judicieuse des tâches entre tous les administrateurs. Dans une perspective sociale large, il s'agit d'élaborer et de réaliser un projet inédit et de caractère scientifique tout en ne négligeant pas le caractère ludique que doit garder l'action ! Concrètement, la toile de fond de nos activités est constituée par la rencontre de l'histoire et de l'archéologie militaires. D'un contexte général pluridimensionnel dans le temps et l'espace, le C.L.H.A.M. a placé au premier plan l'étude de la fortification tandis qu'il focalise les régions d'où nous tirons nos origines. Finalement, à l'étude de ce patrimoine collectif devrait succéder une prise de conscience de sa valeur qui aboutirait à sa protection. Nos objectifs se traduisent dès lors sous les formes écrite, parlée et visuelle Tandis que s'organisent les phases de documentation, de production et de gestion. En clair, il s'agit pour des bénévoles d'assurer, outre la vie administrative de l'association, des tâches ou services tels que : le bulletin, les conférences et projets audio-visuels, la bibliothèque et les archives, les participations à diverses actions et expositions et nous en passons ... Dans un jargon utilisé actuellement par l'administration, on pourrait dire que le C.L.H.A.M. développe des actions qui s'apparentent à celles préconisées par les services publics en matière d'éducation permanente. Par ailleurs, en faisant découvrir une des composantes de la mémoire culturelle collective, il participe à l'oeuvre globale qui devrait permettre à tout chacun de mieux distinguer son appartenance culturelle. Pierre Rocour Administrateur délégué Retour en haut - Retour à la page des sommaires - Retour au plan du site EN CE TEMPS LAJ. LEBEAU 1886 - 1986. Un siècle s'est écoulé et si nous analysons un arrêté royal du 12 juin de cette année fixant la composition du Corps de Gendarmerie, nous constaterons que ce Corps comprenait :
Actuellement, ces chiffres semblent irréels, mais à l'époque il était courant de voir une brigade composée de : 1 maréchal des logis et 4 gendarmes ou 1 brigadier et 4 gendarmes. Insignes du grade. Capitaine en premier : 3 étoiles en métal doré sur le collet de la tunique et 3 tresses verticales en or sur le turban du bonnet de police. Capitaine en second : 3 étoiles sur le collet de la tunique, les 2 premières en métal argenté, la troisième en métal doré et 3 tresses verticales sur le turban du bonnet de police, deux de ces tresses sont en argent et celle du milieu en or. Retour en haut - Retour à la page des sommaires - Retour au plan du site
LE COURRIER DES LECTEURSOn demande... Monsieur Bernard PIRSON, architecte restaurateur,cherche tous renseignements concernant les bâtiments métalliques préfabriqués aux usines "S.A. des Forges d'Aiseau". Cette firme qui a existé jusque 1906 a fourni les bâtiments préfabriqués destinés aux militaires du Génie qui supervisaient la construction des forts Brialmont. QUESTION Le 17 novembre 1942, en Tunisie, une colonne blindée allemande faisait mouvement vers l'ouest et se présentait devant le village de Djebel Abiod tenu par des élément anglais du Queen's Own Royal West Kent Régiment (régiment dont le colonel est de tradition la Reine d'Angleterre). Cette colonne blindée était le Kampfgruppe WITZIG, du nom de son chef, le major Witzig. Le groupe comprenait un détachement de techniciens des parachutes jouant le rôle de fantassins, plus une trentaine de chars, de véhicules blindés et quelques canons self-propelled. (Référence : "Connaissance de l'Histoire - HACHETTE - N° 45 d'avril-mai 1982 - Article : Objectif TUNIS, pages 32 à 37".) Ce major Witzig était-il l'officier, le lieutenant Witzig, qui, le 10 mai 1940, commandait la section de sapeurs parachutistes chargés de l'assaut du fort d'EBEN-EMAEL ? UNE DEVINETTE. Un livre bien documenté présente la photo ci-dessous avec la légende : "En attente d'embarquement pour le jour J, des roues sur la plage.". De quoi s'agit-il en réalité ? Retour en haut - Retour à la page des sommaires - Retour au plan du site |
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