Réponses 2004/1

Publications Bibliothèque Médiathèque Photothèque Anciens bulletins Courrier 2002/1 Courrier 2002/2 et 2003/1 Courrier 2003/2 Courrier 2003/3 Courrier 2003/4 Courrier 2004/1 Courrier 2004/2 Courrier 2004/3 Courrier 2004/4 Courrier 2005/1 Musées

Remonter

CL 0174

C'est bien gentil de votre part de penser que nous sommes des spécialistes de la Révolution, mais je ne vois pas ce qui vous incite à le penser.

En effet, les articles parus dans notre bulletin touchent un peu à tout ce qui concerne l'Histoire militaire, cependant, le petit noyau de membres assidus qui s'occupent de ce bulletin sont plus spécialisés en ce qui concerne la période post Révolution BELGE, les événements qui ont eu lieu dans ce laps de temps en Belgique, et accessoirement seulement tout autre fait historique militaire.

J'ai des difficultés de vous expliquer précisément en quelques mots.

Si vous avez lu d'autres sujets dans notre site, voyez le nombre assez importants d'auteurs, dont certains sont décédés et dont, de toute manière, la plupart ne nous sont connus que comme correspondants occasionnels par leur apport d'articles.

N'ayant moi-même aucune connaissance au sujet de la bataille de Wattignies, je me propose de soumettre votre message aux autres membres habituels de nos réunions hebdomadaires du mardi et peut-être en obtiendrai-je des renseignements (archives ou autres). Si ce devait être le cas, je vous les transmettrais volontiers.

Qu'en pensez-vous ?

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0172

Voici déjà quelques renseignements sur Nordhausen :

Si vous voulez vous y rendre, ce n'est pas la porte à côté (voir détails en bas de page) !

Le camp de Nordhausen n'existe plus : en fait, c'était une caserne : la caserne "Boelke". Les alliés, croyant qu'il s'agissait d'un objectif militaire le bombardèrent et le détruisirent en grande partie. A l'heure actuelle, on ne trouve plus à cet emplacement qu'un monument érigé en 1993.

Par contre, les installations de "DORA", situées à proximité sont visitables.

Situation : Kohnsteinweg, 20 à D 99734 Nordhausen

Visites : De avril à septembre : de 10 à 18 Hr; d'octobre à mars : 10 à 15 Hr - Entrée libre.

Itinéraire route (à partir de Kassel) : prendre autoroute 7, direction Nord jusqu'à hauteur de Friedland; traverser Friedland et prendre l'autoroute 38 vers l'Est jusqu'à la sortie Nordhausen.

Si vous avez quelques notions d'anglais et d'allemand, voici quelques sites à visiter, sans oublier de prospecter leurs liens :

Nordhausen :

http://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Camps/NordhausenEng.html et

http://members.aol.com/Galione3/timberwolf415b001.htm dont d'autres liens (voir le bouton "Account of …) :

http://www.geocities.com/Pentagon/7087/uk015.htm

http://members.aol.com/pbran23727/nordhausen_survivor.htm

http://www.nizkor.org/hweb/camps/nordhausen/Nordhausen.html

et un autre sur Dora.

http://www.geocities.com/CapeCanaveral/1325/start.htm#dora

J'ai encore quelques textes (peu) sur les camps dont Nordhausen et Dora.

Nous avons aussi édité  d'autres textes sur ce sujet dans nos bulletins : 2 pages sur la libération de Mr Halkin du camp de Dora (Tome VI - Fascicule 1 - 3 Euro) et 6 pages de texte et photos N/B sur l'odyssée du 6e Bn Fus jusqu'à Nordhausen (Liège libre - Tome II - 5 Euro). Ces publications peuvent être commandées (ajouter 2,50 Euro pour une publication ou 4 Euro pour les deux). En cas de commande : la communication doit reprendre "T VI - 1 et/ou Lg libre T II).

Espérant vous avoir déjà un peu fait avancer, contactez-nous si vous avez d'autres questions ou si vous désirez des précisions, demandez-les en cernant au plus près votre but.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0171

Merci à vous pour vos félicitations. Cela ne peut que nous encourager à continuer de compléter, voire d'améliorer notre site. A titre indicatif, nous venons d'avoir notre Assemblée Générale dont un des points de l'ordre du jour était "l'état des lieux" de notre site. Celui-ci a été édité en juin 2001. Il "pèse" 120 Mo et comporte 8.880 fichiers. Visiteurs : au 31.12.02 = 30.000; au 31.12.03 = 76.000; au 30.01.04 = 82284.

D'ici la fin du mois au plus tard, vous pourrez y voir une mise à jour comportant, entre autres, l'édition d'un bulletin épuisé au format papier. Il en reste encore 5 actuellement à éditer. Parmi les projets de mise à jour, se trouve celui de regrouper les "épisodes" des gros articles parus (même ceux des bulletins encore existants) de manière à donner à nos visiteurs la possibilité de lire une histoire complète.

Si vos éloges nous font déjà très plaisir, nous serions encore plus heureux de recevoir vos critiques (positives ET négatives) et toutes suggestions ou conseils qui vous viendraient à l'esprit.

Bien à vous,

Au nom de tous ceux qui travaillent à la gestion, à la qualité et à l'organisation des activités du CLHAM,

Cher Monsieur,

Je vous remercie de l'attention que vous avez bien voulu porter à mon message.

Croyez bien que dès que j'aurai trouvé le moyen de vous faire parvenir ma contribution (j'habite en France et j'ai interrogé ma banque sur le meilleur moyen) je ne manquerai pas de vous faire parvenir la somme correspondante à ma cotisation.

Bien cordialement.

Jean-Pierre Desautels

 

Parmi nos membres de France, certains nous paient leur cotisation au Forum de la fortification, l'année précédente (octobre) et d'autres nous envoient un billet de 20 Euro dans une feuille A4 pliée et mise sous enveloppe. Ce n'est normalement pas permis, mais jusqu'à présent, nous n'avons rencontré aucun problème. Le choix reste vôtre.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0170

D'abord, merci pour vos félicitations qui ne peuvent que nous encourager à compléter, voire améliorer notre site.

En effet, il reste des fortifications telles que celles qui vous intéressent. La Suisse en est truffée et il devient possible d'en visiter de très intéressantes. Un petit groupe d'amateurs de notre association a d'ailleurs eu l'occasion d'en visiter quelques-unes. Elles sont remarquables, car elles sont complètes à l'exception des munitions et des stocks de nourriture.

L'association Pro Forteresse s'occupe de plus de 50 ouvrages divers dont le fort de Champex qui est formidable. Malheureusement, je ne peux plus atteindre leur site. Espérons que cela soit temporaire.

Pour commencer vos recherches sur ce sujet, vous pourriez commencer par visiter le site suivant : http://www.asmem.ch/

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0169

Nous ne pouvons malheureusement pas vous aider car nous ne possédons aucun document citant l'un ou l'autre de vos ancêtres.

Nous ne pouvons que vous conseiller de consulter d'autres sites s'occupant de l'histoire de France et peut-être aussi des sites s'occupant de généalogie.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0168

Tout d'abord, merci d'avoir compris le sens de mon "coup de gueule", ce n'est malheureusement pas le cas de tout le monde.

Concernant le texte dont vous faites référence, pourriez-vous me donner des précisions : titre ou page du site. Bien qu'ayant transcrit tous les textes composant le site, je n'ai pas assez de mémoire pour retenir tout ce qui s'y trouve.

Pour ce qui est du Tibor Lager, je ne sais pas répondre tout de suite : je vais tout d'abord soumettre votre question à nos habitués de notre réunion hebdomadaire du mardi et faire moi-même des recherches.

Cependant, je ne peux rien vous promettre quant au résultat. Néanmoins, si quelque chose est trouvé qui pourrait vous aider, je ne manquerai pas de vous le faire savoir.

 

Je vous remercie de la promptitude de votre accusé de réception - j'attends avec intérêt le résultat de vos recherches, je conçois fort bien que cela prenne du temps et j'apprécie votre intervention.

A titre de soutien, je vous envoie par courrier à votre adresse CLHAM un billet de 20 euros (inutile d'enrichir les banques !)

Voici le texte que j'ai trouvé (vous y parliez également du monument aux morts)

Notes d'informations historiques :

L'organisation Todt est chargée à partir de mai 1942 d'ériger le mur de l'Atlantique. Les énormes travaux engagés nécessitent l'emploi d'une main-d'oeuvre importante. Les juifs belges sont traqués et envoyés dans des camps d'internement et utilisés comme main-d'oeuvre forcée. Des camps existèrent à Sangatte, Ferques, Samer, Boulogne-sur-Mer et à Dannes. Ce dernier camp semble avoir été le plus important de tous. En effet, il avait sous son autorité de nombreux camps secondaires situés à Condette, Hardelot, Camiers, Etaples, Le Touquet, Fort-Mahon et Merlimont.

Au début de 1942, le camp de Dannes est ouvert, il se nomme le "Lager Tibor".

En attendant de vos nouvelles - bien cordialement

 

Tout d'abord, merci de votre envoi de soutien. Sitôt ces 20 Euro reçus, vous serez ajouté à notre liste de membres et vous recevrez notre bulletin trimestriel. A cette fin, veuillez nous communiquer votre adresse postale.

Le texte que vous m'envoyez n'est pas de notre site, mais celui du site : http://onac62.chez.tiscali.fr

Notre site http://clham.org ne contient qu'un texte sur l'organisation Todt (voir dans le plan du site).

Actuellement, je n'ai rien trouvé de plus et je dois malheureusement mettre mes recherches à ce sujet en attente car j'ai une masse d'autres travaux prioritaires.

En attendant, je vous invite à visiter le site http://www.dannes-camiers.be/fr/index.html et éventuellement à les contacter. L'association responsable semble avoir un assez grand nombre d'archives au sujet de ce camp. Si, d'aventure, vous aviez plus d'informations, nous sommes toujours preneurs.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0167

Merci de nous avoir prévenu de l'emploi de photos et d'extraits de textes de notre site pour le vôtre. C'est d'autant apprécié que nombre d'autres personnes en fassent autant sans le signaler.

Notre but étant de faire partager nos connaissances et nos documents, il est bien entendu que vous pouvez extraire tout ce que vous voulez de notre site en continuant, comme maintenant, de signaler la source et en y accolant un ou des liens.

A ce propos, vous pouvez remplacer l'adresse que vous employez par : http://clham.org.

Je me permets de vous conseiller de prendre, vous aussi un nom de domaine (exemple : vierendeel.org ).

Bonne continuation.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0166

J'ai soumis votre demande à Mr Emile COENEN. Après compulsion de ses archives, voici sa réponse :

Monsieur Britte m’a transmis votre demande de renseignements. Il est vrai que dans nos différentes publications, concernant les abris de la P.F.L., il n’est jamais fait mention des combats éventuels. Ces livres s’adressent à « monsieur tout le monde » et n’approchent que le côté technique de l’histoire. En effet, dans ce tome, je ne parle pas du rebouchage des ouvertures des abris.

Pour répondre à votre deuxième question, les deux raisons que vous évoquez sont exactes.

Lors de la construction des abris des différentes lignes, toutes les ouvertures des abris sont fermées par différents moyens. La porte-grille, première porte du sas, est revêtue d’une tôle et est fermée, de l’extérieur, par un cadenas afin d’empêcher le dépôt de détritus ou l’accès par des animaux. Les embrasures sont obturées, à l’aide de volets extérieurs fermés par un cadenas, dans le même but.

Les gaines lance-grenades sont obturées aussi par plusieurs systèmes. Le conduit extérieur est fermé soit par une plaque en éternit (environ 5mm d’épaisseur), soit par un bouchon en bois recouvert par une tôle de 5mm d’épaisseur qui est rivetée sur celui-ci. Cet ensemble est maintenu fermé par une chaînette qui vient s’accrocher à un piton placé au sommet et dans le fond du conduit lance-grenades.

Ces systèmes de fermeture sont placés uniquement dans le but d’empêcher de petits animaux de pénétrer et de boucher les gaines.

Chaque abri possède un carnet d’occupation où sont renseignés, notamment, les opérations à réaliser pour rendre l’abri opérationnel. Dans ce cas, les occupants devaient (?) enlever la plaque fermant la porte-grille, ouvrir ou ôter, suivant les modèles, les volets d’embrasures. Pour les lance-grenades, ils devaient casser, à l’aide d’une crosse de fusil, la plaque d’éternit obstruant le conduit ou dégager la chaînette retenant le bouchon.

Il est clair que ces opérations n’ont pas été réalisées partout car on retrouve certaines plaques d’éternit toujours en place et ce, même dans des positions ayant été occupées par la troupe.

Vers les années cinquante, l’armée décide de faire un inventaire très complet de tous les abris de Belgique. Il est alors décidé de les conserver dans l’état trouvé à ce moment. Dès lors, il est procédé au bétonnage et au murage des ouvertures de ces abris. Les embrasures sont bétonnées avec une pente de +/- 45°, les conduits sont rebouchés par du ciment ou du béton. Enfin, le sas d’entrée est muré, à l’aide de briques rouge ou de ciment, en laissant une ouverture d’une brique au sommet de la première porte, pour laisser une certaine aération. Certaines issues de secours ouvertes, très certainement par des ferrailleurs, sont également bétonnées. C’est ce travail que vous découvrez lors de vos promenades.

En ce qui concerne les combats, nous avons décidé de ne jamais en faire mention dans nos publications. Il est très difficile de connaître exactement les faits. Lors de nos nombreuses recherches, on a constaté que les rapports existants sont très souvent contradictoires et parfois tout à fait fantaisistes. C’est le cas également avec le témoignage de certaines personnes ayant participé aux événements. La « commission des forts », créée après la guerre et qui est un peu une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les événements, comporte de nombreux rapports. Certains de ceux-ci, classés non répressif, peuvent être compulsés aux archives à Evere. Seulement, on comprend très vite, en lisant ces rapports, que chacun essaye de se justifier afin d’éviter des sanctions. Il faut dire qu’ils ont eu quatre années pour mettre au point leurs témoignages. Pour moi, ils sont tous des héros.

Peu d’abris ont été impliqués dans des combats. A part les observatoires de forts, les autres ont été abandonnés, sans combat, lors des retraites du III CA à Liège. Les occupants de ces observatoires ont eu des comportements totalement différents face à l’ennemi. Les documents retrouvés ne nous permettant pas de connaître l’exacte vérité, nous préférons nous abstenir de relater ce côté historique afin que nul ne puisse porter un jugement sur la valeur de certains de nos soldats qui ont encore des descendants.

Néanmoins, je vous communique, ci-après, les notes retrouvées sur les observatoires du fort d’Aubin-Neufchâteau. Vous constaterez la difficulté que nous aurions eu à faire un récit valable des combats qui se sont déroulés autour de ces abris.

Le fort d’Aubin-Neufchâteau dispose, le 10 mai 1940, de quatre observatoires sous abris. Il s’agit de NV 2 et 5, de MN 11 et 18. A l’origine, ces abris sont des observatoires d’infanterie. Ils seront modifiés en observatoire pour les forts à partir de fin 1938. Je suis à votre entière disposition si vous voulez en savoir plus sur ce sujet. Le tome, consacré aux observatoires, ne sera publié que dans quelques années.

Voici les quelques renseignements dont je dispose sur les combats.

NV2 : peu de renseignements, le 11 mai à 1h30, une patrouille rentre à l’abri et communique au fort de Battice que les allemands sont à Bombaye. Le journal de campagne du fort d’Aubin signale qu’à partir de 2h58, l’abri ne répond plus (pour quelle raison ?). NV 2 communique avec le fort vers 7h20, ensuite, à 13h30, il signale qu’il est attaqué par de l’infanterie et demande un tir de protection. Dès 16h00, plus de liaison avec l’abri NV 5 et le fort (un câble enterré relie tous les observatoires l’un à l’autre via le fort). Par contre, dans une version d’un membre du PO de la « Heydt », il est indiqué que les hommes de ce PO, poste d’observation extérieur situé sur un chêne, se rendent, entre 16h30 et 17h30, au fortin NV 2 afin de rendre compte au fort des derniers évènements ? Vers 18h20, le fort indique dans son journal de campagne qu’il ne peut plus communiquer avec NV 2. La commission d’enquête sur les faits n’a retrouvé aucun occupant de cet abri malgré ses nombreuses recherches ?

Je dois dire qu’elle n’a pas beaucoup cherché car certaines personnes sont toujours domiciliées à la même adresse, renseignée sur les procès-verbaux, de l’époque.

MN 18 : Mdl Paschal, Brig Peters + 3 soldats. 10 mai vers 10h15 l’abri tire au F.M. (cloche ou épaulement ?) sur une auto allemande à 800 m à l’est du poste, plus tard, il règle un tir, du fort de Barchon, sur Saint-Jean-Sart. A 17h23, une patrouille allemande tire à la Mi sur l’abri et vers 23h00 la ligne téléphonique le reliant au fort est coupée. Le journal de campagne du fort mentionne que vers 23h20, MN 18 ne répond plus. Avant de quitter l’abri, l’équipe enlève les culasses des deux F.M., détruit l’appareil téléphonique et emporte le dossier d’occupation de l’abri. Ils rejoignent la garnison du R.F.L. à Mons.

MN 11 : Mdl Bartholomé, Brig Clerfays et 2 soldats dont un Nyssen.

10 mai : différentes observations de passages d’avions, tire sur des cavaliers sur la route Aubel-Messitert, vers 12h15, le journal du fort indique que MN 11 ne répond plus ?

11 mai : à 5h07 le fort tire 20 coups de 75 sur des allemands qui attaquent l’abri. A 5h09 le soldat Nyssen est tué dans la cloche d’une balle à la tête, le Mdl Bartholomé est blessé aux doigts par un éclat mais reste en observation avec le corps du soldat à côté de lui. Il a de grosses difficultés à le descendre de la cloche car la trappe s’ouvre vers le haut. (exact). A 5h27, le fort tire 20 coups de 75 car les allemands attaquent le fortin, idem vers 6h08, car les allemands tirent une sorte de boîte à balles sur la cloche. A 6h45, MN 11 ne répond plus, le fort a tiré 180 coups de 75 lors des différentes attaques de l’abri qui a lui-même réglé le tir.

Le fait qu’il n’y ait plus de communication entre le 10 mai vers 12h15 et le 11 mai à 5h07 n’est pas expliqué ?

NV 5 occupé par Mdl Rappe ou Rapt, Brig Ramaeckers et 3 soldats.

10 mai observe régulièrement pour le fort et il est fait mention du passage des hommes du PO La Heydt à l’abri, vers 12h00. Pour rappel, ces hommes disent que c'est à NV 2 et entre 16h30 et 17h30 ? 11 mai vers 7h15, il subit un tir de mitrailleuse, vers 10h00 signale infanterie ennemie à 200 m de l’abri, vers 16h00 signale que NV 2 ne répond plus, vers 18h00 signale qu’il est entouré d’ennemis et est constamment bombardé. A 20h44, il est épuisé et demande ce qu’il doit faire – réponse son devoir ensuite la communication est coupée !

12 mai, l’abri signale (?) qu’il est épuisé et a sorti un drapeau blanc à 3h25. Ensuite, à 9h24, (donc l’ennemi n’a pas vu le drapeau ou l’ignore) il y a une tentative d’assaut contre l’abri et le fort tire 50 coups de mortier de 81mm. L’abri demande de ne plus tirer car il a hissé le drapeau blanc !!

Ensuite, le rapport indique que l’abri ne communique plus avec le fort mais reste occupé. La 253e division d’infanterie allemande quitte ce secteur et de ce fait, il n’y a plus de troupes ennemies dans cette région. Les hommes ne trouvent quelqu’un à qui se rendre que le 16 mai !!! Dans le journal du fort, il est noté que l’abri est occupé par l’ennemi (??) et le 16 mai, à 10h15, le commandant écrit que l’abri vient de tomber. Il fait ses adieux et les félicite pour leur travail. (par quel moyen si la ligne est coupée) Le 16 mai, le brigadier Ramaeckers servira d’otage aux allemands pour parlementer, en compagnie du colonel Runge, auprès du fort.

J’ai également d’autres versions mais elles n’apportent rien de plus. Au contraire, elles rendent les choses un peu plus compliquées. Notamment la mort du brigadier Demain qui vient rendre compte de ses observations à l’abri NV 5 et qui, en repartant en patrouille, est tué peu après sa sortie de l’abri.

Tout en restant à votre entière disposition, veuillez agréer, Monsieur Mordant, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

E. COENEN

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0165

D'après notre Président qui habite ce quartier depuis de nombreuses années, il n'y aurait pas eu de "Quartier militaire" dans le sens caserne, mais des militaires y auraient habité.

Toujours suivant le raisonnement de notre Président, il pourrait s'agir d'une maison de cette rue habitée par le Col Gie CLAES. Et que les véhicules observés pourraient être la voiture de fonction de ce colonel.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0164

Nous vous remercions pour votre photo, ainsi que pour vos informations et surtout pour l'intérêt que vous nous portez. Je vous signale que si vous disposez d'autres documents de ce type, nous sommes toujours acquéreurs.

Une petite précision s'impose quand à la photographie que vous nous présentez. Si une certaine confusion semble régner dans les insignes des chasseurs ardennais, c'est qu'il faut bien comprendre qu'entre 1933 et 1940, l'organisation change quasiment tous les mois. Au départ, les chasseurs ardennais n'existent pas, on crée uniquement des unités de cyclistes frontière. Tout le monde dispose donc de l'insigne des cyclistes: une roue de vélo. Ensuite, on garde l'appellation cyclistes frontière pour les garnisons du Limbourg et de la province de Liège (insigne: roue de vélo - béret: bleu-roi), tandis que les garnisons des Ardennes sont appelées chasseurs ardennais (insigne: hure de sanglier - béret: vert).

Les choses peuvent se compliquer sérieusement si on imagine (ce qui a certainement du se produire) un soldat faisant son service militaire entre 1933 et 1935 dans la garnison des cyclistes frontière d'Arlon et qui est rappelé ultérieurement (en 1938 ou en 1939). Il sera bien évidemment incorporé, non plus chez les cyclistes frontière, mais bien chez les chasseurs ardennais. En outre, à partir de 1939, chaque régiment de chasseurs ardennais est dédoublé (par exemple le 1 forme avec ses troupes d'active et de réserve le 1 plus le 4). Quand à l'équipement, il n'aura entre temps subi aucune modification, ce qui contribue bien évidemment à augmenter la confusion, puisque l'on sera susceptible de trouver des insignes de cyclistes frontière au sein du 1er et du 4e chasseurs ardennais et des insignes du 1er chasseurs ardennais au sein du 4e chasseurs ardennais. Si l'on ajoute que pour former les régiments de réserve des chasseurs ardennais (4e + 5e + 6e) il a fallu aller rechercher des réservistes ayant fait leur service dans d'autres unités (donc revêtus d'autres insignes), cela devient pratiquement mission impossible. Je ne prétends certainement pas détenir la vérité en ce qui concerne la photographie que vous nous envoyez, mais je souhaite simplement, par cet exemple, illustrer la complexité des identifications sur base de photos.

De même, en ce qui concerne le bataillon moto, il dépend successivement des TDLN (Troupes de Défense du Luxembourg et de Namur), puis du VII CA (qui remplace les TDLN début 1940), puis du Groupement K (général Keyaerts). Ceci explique en grande partie pourquoi les insignes d'appartenance peuvent etre aussi discordants.

Eric Simon

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0163

Bien entendu, vous pouvez devenir membre de notre association, simplement en versant 16 Euro sur le compte 000-1193309-15 du CLHAM ASBL - Rue Saint-Laurent, 77 à 4000 Liège.

Effectivement, un groupe de membres assidus se retrouvent tous les mardis soir, à partir de 1930 Hr. Si vous avez l'intention d'y venir, n'oubliez pas de vous munir de votre carte d'identité qui vous sera réclamée à l'entrée du quartier. Si vous deviez aussi devenir un assidu, vous seriez inscrit sur une liste qui vous exempterait de cette formalité.

En ce qui concerne les hôpitaux militaires US à Liège, c'est un sujet qui m'intéresse, mais je n'ai encore pratiquement RIEN trouvé en dehors de leur localisation. Il faudrait pour cela avoir les moyens d'aller à Washington DC pour y compulser les "AAR - After Action Report" de ces unités. On pourra éventuellement en parler au CLHAM.

Nos voeux réciproques.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

CL 0162

J'ai juste un peu avancé dans mes recherches :

La personne (l'auteur de l'article) dont vous parlez était soldat T.S. du 1er Régiment de Ligne en 1940. Son prénom est Georges et il serait né à Gilly.

Le seul article sur ses souvenirs de la guerre qu'il ait écrit pour notre bulletin est "Comment devenir réfractaire au travail obligatoire en Allemagne", paru dans notre bulletin Tome IV - Fascicule 6 d'avril 1990.

Ce monsieur avait été retrouvé par notre rédacteur de l'époque, Mr Beaujean, qui l'avait connu en 1940.

Je ne peux malheureusement pas en dire plus car je n'ai aucune donnée concernant Mr Monnom et Mr Beaujean est décédé.

Peut-être pourriez-vous continuer vos recherches en vous dirigeant vers des Fraternelles de Lignards. Par exemple en écrivant à l'Amicale Reg 12Li/13Li - c/o J. Wagner Q. de la boverie 17/53 à 4020 Liège.

Bonne chance dans vos recherches.

18.01.04

Je vous remercie à nouveau du suivi apporté à ma requête. Je vais donc poursuivre sur la piste que vous me donnez. Merci de m'avoir consacré votre temps.

Bien cordialement.

Retour au début de la page "Courrier (2003/4)" ou à la question correspondante

Pour toute question, remarque, suggestion ou problème concernant ce site Web,
envoyez un      après avoir lu "Online Casina" et "VOS recherches, VOS questions"
Dernière modification :
31 mai 2008