Le Boyau de la Mort (Belgique - Yser - 1914-1918) - 03.08.2003 Ces photos nous été envoyées par un visiteur du site qui en apprécie le contenu. Nous l'en remercions vivement et nous espérons qu'il fera des émules. A vos appareils numériques et surtout à vos envois pour éditer vos propres photos sur cette page ! Merci d'avance. Notre politique a toujours été de ne pas empêcher la copie de tout ou partie de notre site. Cependant, par honnêteté intellectuelle, nous citons toujours les auteurs des textes et/ou illustrations. Espérons que tous les gentils copieurs feront de même...
Le boyau de la mort (Belgique - Yser - 1914-1918)
Extraits du courrier de Monsieur Nicotra précédant son dons d'épreuves. "Tout d'abord, je salue l'exactitude et la richesse des informations fournies par d'amateurs érudits... J'ai découvert "le boyau de la mort" un peu par hasard, il y a trois semaines par un beau dimanche ensoleillé et comme beaucoup l'une de mes passions est l'histoire militaire et tout ce qui tourne autour... "En joignant l'utile à l'agréable, je souhaite apporter une modeste contribution à votre photothèque en construction... Je précise que ma démarche est GRATUITE, d'abord par respect de ceux qui sont tombés au champ d'honneur par deux fois de suite au long du XXè siècle et qui, par leur sacrifice nous ont permis de vivre en paix depuis la fin de ces deux horribles conflits... "Mon métier... Photographe... Mes violons d'ingres... L'Histoire, la photographie, les randonnées... Après l'accord de votre conseil d'administration ou autre personne compétente, je souhaite vous envoyer par courrier, un c.d-rom contenant vingt photos en jpeg (1600x1800)... "La seule contre-partie que je vous demande, c'est de mettre mon nom et mes coordonnées sur les images que vous afficherez sur le net ou pour tout autre usage écrit par voie de presse par exemple... "..." André NICOTRA - 16 rue La Bruyère - 59000 Lille - France
Nous demandons donc aux désireux de reproduire ces photos de respecter le voeu de Mr Nicotra de citer la source de ces reproductions. Merci d'avance. Retour en haut - Retour à la page Plan du site Retour en haut - Retour à la page Plan du site A46 - ouvrage d'artillerie - Champex-LacLe fort d'artillerie A46 est situé à l'extrémité orientale du Massif du Mont-Blanc, dans le canton du Valais (Suisse). Implanté à 1.450 m d'altitude, à mi-distance entre le col du Grand-Saint-Bernard et le nœud routier de Martigny, il a été construit pour barrer l'axe du Grand-Saint-Bernard face à l'Italie. Sa particularité essentielle est d'être totalement souterrain : le fort est entièrement creusé sous la montagne, ce qui le rend difficilement repérable et pratiquement invulnérable. De l'extérieur, aucune superstructure ne permet de déceler sa présence; rien ne trahit visuellement son existence. Le rôle de masse couvrante traditionnellement dévolu au béton est assumé ici directement par le roc de la montagne. Les organes de l'ouvrage sont ainsi totalement défilés au feu et à la vue de l'ennemi. Ils sont desservis par un réseau de galerie de 600 m de longueur qui se ramifie au gré des besoins, transformant la montagne en un vrai "gruyère". Les ouvertures, très rares, sont réduites au strict nécessaire. Elles sont dissimulées par un camouflage en trompe-l'œil qui les confond avec la roche environnante (treillis amovibles modelés en forme de rocher). Desservi par une garnison de 150 hommes, le fort barre le seul axe de pénétration potentiel entre le Massif du Mont-Blanc (4.807 m) et les Alpes valaisannes (Massif du Grand-Combin, 4.315 m d'altitude). Il possède deux batteries armées respectivement de pièces de calibre 10,5 et 7,5 cm. Classifié "Secret" jusqu'en janvier 1999, constamment modernisé durant la guerre froide, l'ouvrage a été occupé par l'Armée suisse jusqu'en 1998. Ses pièces 10,5 cm L 42 ont ouvert le feu pour la dernière fois en 1994, à l'occasion d'un tir d'exercice avec munition de guerre. Déclassé par l'armée suisse en 1999, il est aujourd'hui remplacé par d'autres installations, beaucoup plus modernes, équipées de ce qui se fait de mieux en matière de technologie et d'armement. Retour en haut - Retour à la page Plan du site A36 - ouvrage d'infanterie - Val FerretSitué à 1.500 mètres d'altitude dans le très beau val Ferret, il fait partie d'un verrou destiné à barrer la vallée aux troupes ennemies pénétrant, à pieds, par les cols d'altitude venant d'Italie. Il s'agit d'un ouvrage d'infanterie (bunker) sous rocher, armé de deux mitrailleuses de 7,5 mm, d'un poste d'observation d'un logement pour l'équipage équipé d'une filtration AC, de WC, d'un groupe électrogène fournissant l'électricité nécessaire à l'ouvrage. Son alimentation en eau est assurée par un dispositif de récupération de l'eau sur le dessus de l'ouvrage. C'est un ouvrage très intéressant par sa typologie, son aménagement intérieur et par sa situation dans les rochers surplombant la vallée. Retour en haut - Retour à la page Plan du site A80 - barrage antichar d'EvionnazSitué dans la plaine du Rhône, entre Martigny et Saint Maurice, cet ouvrage anti-chars défend une ligne antichars qui traverse la plaine du Rhône (y compris route cantonale, autoroute et le Rhône). Ce barrage est totalement conservé et est un exemple unique dans notre région. Elle est composée de "toblerones" de béton, c'est-à-dire de pyramides de béton de différentes hauteurs et sur plusieurs lignes en profondeur. Les routes sont barrées par des rails d'acier qui sont introduits dans des puits préparés. L'ouvrage antichar est entièrement creusé dans le rocher et difficilement repérable de l'extérieur. Son entrée est située à environ 400 mètres des poste de combat et du logement, de façon à être protégé des tirs ennemis. Un poste de garde protégé AC (environ 18 lits) est situé à l'entrée et est complètement indépendant du reste de l'ouvrage. Après avoir parcouru le couloir de 400 mètres, on entre dans le casernement. Celui-ci est équipé pour recevoir un équipage d'environ 35 hommes : WC, dortoirs, dortoir sous-officier, réserve d'eau potable, salle des machines et de filtration, tables pour repas et nettoyage d'arme, magasin à munitions, etc. A proximité du logement, la partie "combat". L'ouvrage est armé de deux canons antichars de 9 cm, de 4 mitrailleuses Mg 51 de 7,5 mm, de deux postes d'observation, de quatre positions de tir pour armes automatiques Fass 57 (7,5 mm), d'un poste d'observation par infrarouge. Tout ce dispositif est disposé sur 5 étages reliés par des rampes et des escaliers. Actuellement, notre association a pu acquérir la plus grande part de l'ouvrage, mais l'armée conserve la partie inférieure qui est encore en activité et classée "secret". Cette partie a également un logement pour environ 30 hommes, un central téléphonique, etc. Retour en haut - Retour à la page Plan du site Autre fortification de la région :Dailly - important complexe fortifié du verrou de Saint MauriceDepuis des millénaires, le défilé de Saint-Maurice - qui s'inscrit dans l'axe sud-nord le plus direct entre la Méditerranée et l'Allemagne - a une vocation militaire. A cet endroit, où la montagne s'écarte à peine pour laisser passer le Rhône, les Romains les premiers ont établi un bourg fortifié. En bâtissant un château à l'entrée du pont sur le fleuve, leurs successeurs ont continué à garder ce passage obligé à travers les Alpes. A leur tour, les stratèges des XIXème et XXème siècles ont fait de cette région un haut lieu de l'architecture militaire suisse en y construisant des fortifications de tout genre au cœur de la montagne. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la forteresse de Saint Maurice et celles de Sargans et du Saint-Gothard ont été les verrous du "réduit national" qui devait faire des Alpes un lieu imprenable. |
Pour toute question, remarque, suggestion ou problème concernant ce site Web,envoyez un après avoir lu "Correspondants" et "VOS recherches, VOS questions" |