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LA CITADELLE DE LIEGE EN AOUT 1914

Gilbert SPOIDEN

Dans la nuit du 5 au 6 août 1914, le général major Lüdendorff est aux portes de Liège, accompagnant la 14e Brigade d'infanterie composée des 27e et 165e Régiments, unités centenaires, le premier créé en 1815, le second en 1813. Le commandant de la Brigade est le général major von Wüssow, qui sera tué au carrefour de Liery, entre Micheroux et Queue-Du-Bois.

En 48 heures, Liège doit être investie et ses forts muselés. C'est le plan de Lüdendorff, officier d'état-ma.ior, chef de la section Plan. Le coup de main, "Der Handstreich auf Lüttich", c'est son idée.

La réalisation de ce plan va être un échec. Les derniers forts ne se rendront que les 16 et 17 août et il faudra concentrer 120.000 hommes et un matériel d'artillerie important (500 bouches à feu, dont les fameux 420) pour venir à bout de la résistance opiniâtre de la Position Fortifiée de Liège.

Quel rôle a joué la Citadelle dans la défense de la place forte ?

Aucun puisque le vieil ouvrage est déclassé depuis 1891. Il sert de caserne pour réservistes non affectés à une unité déterminée et ne possède que six canons de 15 cm (modèle 1889) inutilisables.

Le 12e de Liane, qui y était caserné depuis le 28 septembre 1911, a quitté la Citadelle dans la nuit du 1er au 2 août 1914 pour défendre les ponts de Visé et d'Argenteau.

Les généraux Von Emmich, commandant du Xe Corps d'armée, et Lüdendorff ont installé leurs canons à proximité du château de Fayembois. Le 6 août 1914, dès 7 heures, les pièces ennemies bombardent Liège et tirent sur la Citadelle que les Allemands croient, à tort, Q.G. de la Position.

Soudain apparaît un drapeau blanc au sommet de la Citadelle. C'est la joie chez les Allemands. Il est 13 heures. Un parlementaire est délégué auprès du général Leman, accompagné du commandant Jean Simonis, qui a été fait prisonnier avec ses hommes, après la défense héroïque de la Redoute 25, dans l'intervalle Evegnee-Fléron.

Les yeux bandés, le capitaine Harbou, délégué par l'assaillant, se présente à Loncin, pour discuter avec le Général Leman des conditions de la reddition. Il s'entend dire que le drapeau blanc n'a pas été hissé sur ordre du Commandant de la Place et que la résistance continue.

Le drapeau a été arboré sur ordre du colonel Eckstein, commandant de la Citadelle, qui montre, depuis le bombardement de son quartier, des signes d'aliénation mentale et a tenté de se suicider. Il sera d'ailleurs évacué, le soir du 6 août, pour être interné.

La Citadelle subira encore le 7 août à 5 h 30 un bombardement qui provoquera un incendie dans les combles de la caserne 13.

Vers 7 h, une troupe ennemie à pied, dirigée par un général allemand, se présente à l'entrée du quartier et s'en empare sans coup férir. Le général est Lüdendorff. Il se glorifiera, dans ses "Souvenirs de Guerre", d'avoir à lui seul conquis la Citadelle et fait prisonniers ses quelque cent occupants.

Parmi les militaires belges présents au quartier le 5 et le 6 août se trouve l'écrivain belge Fr. Martial Lekeux. Il quitte la Citadelle le 6 à l'aube, participe aux combats de Boncelles et de Herstal. Puis commence pour cet officier d'artillerie, Franciscain ayant repris du service, la voie douloureuse de la retraite : Hannut, Anvers, la Hollande, Knokke pour arriver enfin à l'Yser après bien des péripéties qu'il raconte avec beaucoup de réalisme et de sentiment dans son ouvrage "Mes Cloîtres dans la Tempête".

Bibliographie

"Lüdendorff à Liège", de Laurent Lombard. Editions Vox Patriae - Stavelot.

"Liège Août 1914", de J.-L. Lhoest et M. Georis. Presses de la Cité. 1964.

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Martial Lekeux à la Citadelle, 5 août 1914

(Extrait de "Mes Cloîtres dans la tempête", chapitre II : L'agonie de Liège - Librairie PLON. Paris. 1922)

"A la citadelle, je trouvai de vieux amis. Le commandant Raulier promenait dans la cour une sourde et inextinguible colère.

- Mon vieux, me dit-il, nous ne sommes pas frais : figure-toi que nous sommes ici sous les ordres d'une espèce de colonel de garde civique mangé des mites.

Et ce bougre de jeanfoutre ne prétend pas qu'on mette le nez dehors sous prétexte qu'il y a des zeppelins ...  note bien qu'il n'y a pas plus de zeppelins que dans mon (censuré) ... Il me présente au personnage en question. Je lui fais part de ma mission. D'un geste flasque qui veut être énergique, il m'indique les canons, dans un coin.

Quels canons, bon Dieu ! Je les ai à peine aperçus qu'un frisson me court dans le dos : dans les grandes buses noires qui se profilent sur la muraille, j'ai reconnu, dans toute son horreur, le fameux "canon de 15c fonte sur affût à roues modèle 1889". Immédiatement repasse dans mon esprit cette phrase de mon cours d'artillerie : "pièce d'un modèle ancien, d'un déplacement difficile" ... Alignés comme dans un musée, ils sont là, six, immobiles, léthargiques, rouillés, qui roupillent depuis vingt ans à la même place, sur leurs énormes affûts, tellement pétrifiés que les roues sont devenues ovales.

Ah ! zut, alors !

- Où est le personnel, mon colonel ?

- Ah, ça, mon ami, il n'y en a pas.

- Et les attelages ?

- Il faudra en chercher.

- Et les munitions ?"

- …

- "Défense formelle, dit-il de sortir avec ces pièces ! Vous allez obstruer les routes, et ce sera un désastre."

"Le garde civique m'octroie le commandement d'un nombre x de vieux canons qui traînent sur le rempart, le nez en l'air, comiques, l'air de dire aux moineaux : "Attention ! Nous allons tirer : vous allez voir ça !"

- Vous battrez le fossé à mitraille avec vos pièces, lieutenant.

- De ces emplacements-là ? ...

Il ne faut pas être grand clerc pour voir que ces canons, du haut de la muraille, sont absolument incapables de tirer dans le fossé.

- Mais oui. monsieur, pourquoi pas ?"

"Le soir tombe ... et la bataille fait rage. Mélancolique, je m'installe sur l'escarpe, et, accoudé à un canon, je regarde la nuit sanglante. C'est effrayant. Au delà de la ville, qui allonge à mes pied ses chapelets de lumière, d'autres clartés, sinistres, illuminent les hauteurs : tout un côté de l'horizon - un immense demi-cercle de vingt-cinq kilomètres - est embrasé.

C'est le pays qui brûle, par villages entiers"

"Sur ce fond de géhenne, les projecteurs des forts lancent leurs fuseaux de lumière blanche, qui tremblent, tournent, s'étirent dans l'ombre, rasant les croupes du sol, fouillant les replis, ou s'élancent dans le ciel comme des bras affolés qui entrecroisent leurs appels. Et tout le long de la liane, formant une crête de flammes, les éclairs des canons, brefs et dansants, jaillissent serrés, fiévreux, dans un rugissement."

"On tient, car sur la ligne où s'accroche la défense, une âme plane : "l'âme d'acier du vieux Leman." ...

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A LA CITADELLE DE LIEGE, VISITE DU GENERAL PIRON AU 3A EN 1950

Pierre BEAUJEAN

 Au début de l'année 1950, le lieutenant-général PIRON, commandant le Ier Corps d'Armée d'occupation, vint à la Citadelle inspecter le 3e Régiment d'Artillerie, qui faisait partie de cette grande unité.

Les prises d'armes n'étaient pas rares au 3A, mais celle que sa visite provoqua reste dans la mémoire du sous-lieutenant milicien que j'étais à l'époque. Le Général n'avait pas la réputation d'un chef commode et bienveillant et mes camarades et moi-même en eûmes la démonstration ce jour-là.

Cela commença dès son arrivée dans le quartier, devant la troupe au complet et au portez armes. Dans un silence "religieux" de circonstance, après qu'il eût salué l'étendard, le Général vint se placer près du Chef de Corps et, en passant à hauteur du major F.... commandant en second le 3A, il lui dit bien distinctement : "Vous avez un képi de facteur".

Si pour nous, petits candidats officiers de réserve, l'algarade paraissait assez amusante et sans conséquence, nos officiers, ceux dont l'avancement dépendait directement des appréciations du grand chef, eux, avaient compris : le Patron était venu avec des intentions assassines !

Par après, lors de la visite des cuisines, le Général fit à l'adjudant gestionnaire du ménage, qui était bien portant, et même assez "enveloppé", la remarque suivante : "Vous êtes bien gros !". Le Chef de Corps, présent bien entendu, ne put retenir un sourire et s'attira illico la réprimande : "Ne riez pas quand je fais une remarque !"

Après l'inspection, je revois encore le Général pénétrer dans le mess minuscule du bloc 24 de la Citadelle (1) et passer d'un air dédaigneux devant les plateaux chargés de verres remplis de "Champagne", en commandant "une eau gazeuse". Et j'ai encore dans l'oreille la voix mal assurée du Chef de Corps : "mais mon Général, c'est frais, c'est léger !"

(1) Il s'agit bien du bâtiment où souffrirent tant de patriotes. Le mess officiers occupaient la partie droite du rez-de-chaussée. J'ai personnellement été logé, comme jeune officier célibataire, dans un local situé dans l'aile gauche du même bâtiment. La partie centrale était restée divisée en cellules et n'avait reçu aucune affectation.

En guise d'épilogue, je dirai que, par la suite, le Chef de Corps est resté lieutenant-colonel jusqu'à la retraite, mais que l'algarade n'a pas empêché le major F ...  de finir sa carrière comme "full" colonel, malgré son képi de facteur.

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Sur cette mauvaise photo du bloc 24, se distinguent les croix rouges dessinées sur le toit, ainsi qu'un abri en béton construit devant le bloc Le général Piron passe l'inspection des troupes. En 1950, l'équipement en webb est "vercotté" en beige. L'artilleur n'a pas encore été doté du béret bleu, ni même de l'insigne "Régis ultima ratio". La troupe porte toujours le col fermé et non la cravate Le général Piron fait la critique de l'exercice auquel il vient d'assister. A l'extrême gauche, le major et son képi de "facteur". Du Chef de Corps, on n'aperçoit que l'insigne du grade, au centre de la photo
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L'entrée de la Citadelle et la guérite de la sentinelle (date indéterminée) Fin de l'année 1950, le 3A reçut des obusiers de 155 tractés en remplacement de canons anglais de 25 livres. L'entraînement au service aux pièces commença immédiatement A l'arrière-plan, le bloc 24, et à l'extrême-gauche, le bloc des cachots de la troupe
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Le bâtiment à l'arrière-plan, dont la partie droite est visible, servait de réfectoire à la troupe Lors d'une prise d'armes, le 3A défile dans la cour du quartier dont l'entrée se trouve au centre de la photo L'étendard du 3A porté par un capitaine escorté de deux sous-officiers
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Ces 3 photos donnent une vue panoramique de la cour de la Citadelle en décembre 1959. L'unité qui occupait le quartier à cette époque était le 64e Bataillon d'artillerie antiaérienne qui avait succédé à la défunte GTA (Garde Territoriale Antiaérienne). Les photos, qui n'ont pu être mises côte à côte, afin de rester lisibles permettent de situer les côtés est et nord de la cour, en commençant par, à gauche, les cachots (de la troupe), l'entrée et le corps de garde, le bloc qui avait abrité la 5e compagnie MP (avec les petits avions peints), le bloc de logement de la troupe, et, à sa droite, la trouée qui permettait le passage à travers le rempart vers l'Enclos des Fusillés. On en voit la porte entre les deux bâtiments. A l'extrême-droite, le casernement et le réfectoire.

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En mai 1951, le Prince Royal, s'est rendu au Fort de Loncin, au Fort de Liers, au palais provincial et à l'Endos des Fusillés. On le voit ici, traversant la cour de la Citadelle en suivant le chemin que suivaient les condamnés, du bloc 24, à l'endroit de leur supplice. Les obusiers du 3A ont été alignés sur son passage Entouré de Messieurs Leclercq et Clerdent, Gouverneurs des Provinces de Liège et du Luxembourg, et de personnalités, le Prince Royal passe devant les tombes des Héros de l'Enclos des Fusillés Sur cette photo, prise fin 1959, apparaissent des bâtiments du côté est de la cour

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BIBLIOGRAPHIE

Ma bataille des Ardennes

La Bataille de la Forêt de Hürtgen

La Mort d'une Division

A la Sainte-Catherine

La Gendarmerie sous l'occupation

Dans les arcanes des Services spéciaux

Ma bataille des Ardennes

par le sergent U.S. E. Scott. 346 pages, 70 photos, plusieurs cartes et dessins. Editions Foxmaster et Pozit, Jalhay.

L'auteur est sergent de peloton au 3e Bataillon du 513e Régiment d'infanterie parachuté de la 17e Airborne US pendant l'offensive des Ardennes en 44-45.

Entre le 29 décembre 44 et le 4 février 45, sa compagnie de 150 hommes en perdit 90. Lui-même fut blessé au bras et refusa l'amputation.

La 17e Airborne combattit à Flamierge, Limerle, Schmidt, Nortrange et Houffalize. Elle était venue renforcer la 3e Armée US de Patton, le 29 décembre 44, arrivant en toute hâte de Grande-Bretagne. Elle constitua d'abord une partie de la réserve générale, puis elle participa, au prix de lourdes pertes, à la résorption de la poche d'Ardenne au sein du Ville Corps US.

(Croquis 269 ci-dessous tiré de l'atlas de Henri Bernard, Editions Brepols.)

G.S.

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La Bataille de la Forêt de Hürtgen

par Charles B. Mac Donald, historien spécialiste de la 2e Guerre Mondiale. 320 pages, 99 photos, 1 carte. Editions Foxmaster et Pozit, Jalhay.

L'auteur porte un regard critique sur la bataille de la forêt de Hürtgen, située le long de la frontière belgo-allemande près d'Aix-La-Chapelle, qui dura de la mi-septembre à la mi-décembre 44.

"La vraie tragédie dans une bataille", estime-t-il, "c'est quand des hommes souffrent et meurent pour des objectifs qui n'en valent pas la peine. Ceux de la forêt de Hürtgen livrèrent une bataille mal conçue et essentiellement inutile qui aurait pu et aurait dû être évitée."

Elle coûta, du côté américain, 33.000 tués, blessés, victimes du froid ou prisonniers et, du côté allemand, des pertes identiques.

Les combats y furent menés par le V Corps US de Gerow en direction des barrages de la Rhur. Les conditions météorologiques gênèrent fortement les opérations.

L'hiver fut particulièrement précoce en 1944, et de nombreux soldats US furent évacués avec les pieds gelés, les souliers de mauvais temps n'ayant pas été livrés à temps.

Le 16 décembre 1944, devant les 4 divisions du V Corps, 9 grandes unités de la 6e Armée SS de Sepp Dietrich vont se ruer à l'assaut, mais ceci est une autre histoire.

(Croquis 263 ci-dessous tiré de l'Atlas de Henri BERNARD, éditions Brépots).

G.S.

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La Mort d'une Division

par Charles Withing. 212 pages, 40 photos, 2 cartes, Editions Foxmaster et Pozit, Jalhay.

L'auteur y relate la conduite hésitante de la 106e Division d'Infanterie US, en décembre 44, lors de l'offensive des Ardennes.

Cette division sous les ordres du général major Jones dépend du VIIIe Corps US de Troy Middleton, qui aligne, sur un front de 120 Km, moins de 4 divisions (106 Div Inf, 28 Div Inf, 8 Div Inf et deux Combats Commands de la 8e Armored Div), entre Losheim et le Grand-Duché méridional.

Il est vrai qu'Eisenhower et Bradley ont accepté le "risque" de dégarnir l'Ardenne. Eisenhower n'a-t-il pas écrit : "La responsabilité du maintien des seules quatre divisions du VIIIe Corps en Ardenne et des risques de profonde pénétration allemande reposait entièrement sur moi ... Si, en donnant cette chance à l'ennemi, nous encourons le blâme des futurs historiens, que ce blâme retombe sur moi seul." ?

La 106e Div Inf occupe conformément aux plans un front défensif de 27 Km organisé en petits points d'appui distants parfois de 2 Km. Elle s'insère entre la 99e Div Inf du Ve Corps au nord et la 28e Div Inf au sud.

Elle barre avec son 14e Groupe de Cavalerie (14 Cav Gpt) et ses 422e, 423e et 424e Regimental Combat Teams (RCT), la direction générale de Saint-Vith (2.000 habitants), important noeud routier.

En face d'elle, le LXVIe Corps allemand, qui doit se saisir de Saint-Vith au plus tôt. C'est la clef de l'opération lancée par la 5e Armée blindée SS de von Manteuffel dont l'objectif est la Meuse entre Huy et Givet, puis Bruxelles.

Le 17 décembre 44, la 18e Division de Volksgrenadier encercle les 422e et 423e RCT, le 14 Cav Gpt ayant été initialement disloqué le 16 par deux régiments de la 18e Div et la 3e Div Para. Les régiments encerclés se rendent le 19 décembre.

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Croquis 267 A un exemple d'emploi d'une division blindee en defensive : la bataille de Saint-Vith (16-23 décembre 1944) la rupture et les contre-mesures

Seul le 424e RTC parviendra à s'intégrer vaille que vaille à la défense de Saint-Vith organisée dès le 18 décembre par le Combat Command B de la 9e Armored Div et par la 7e Armored Div de la 9e Armée US accourue en toute hâte de Heerlen dans le Limbourg hollandais, dont le chef, le major général R.W. Hasbrouck prendra le commandement de la défensive de ce point vital.

L'auteur est dur pour la 106 Div Inf qui, en une semaine, perdit 12.000 de ses 16.000 jeunes gens qui venaient d'arriver des Etats-Unis et dont c'était le baptême du feu. Son commandement est jugé faible, inefficace et dépourvu de tout sens offensif. Il est rendu responsable de la plus grande défaite américaine en Europe durant la 2e Guerre Mondiale.

"Les événements qui survinrent à partir du 16 décembre 44 furent abondamment discutés, travestis ou commodément oubliés", écrit Charles Whiting.

C'est grâce à la 7e Armored Div et au CCB/9 du brigadier général Bruce C. Clarke, qu'à partir du 18 décembre, le front allait se stabiliser et que le repli put avoir lieu, le 23 décembre 44, en direction de Vielsalm, sans incidents majeurs, sauf du côté de CCB/9 où la rupture se fit plus difficilement.

(Croquis 267 A tiré de l'Atlas de Henri BERNARD, Editions Brepols).

G.S.

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A la Sainte-Catherine, par Jean Culot

 Roman historique - illustrations de Françoise Vandermeerschen. Renseignements : Jean Culot, 16, Freyr 5540 Hastière.

L'auteur est un descendant direct de Damien, le héros du roman.

Né en 1935. à Freyr, près de Dinant, il a suivi une carrière d'officier. Licencié en Sciences politiques et diplomatiques de l'ULB, breveté d'Administration militaire, il fut attaché notamment à la chaire d'histoire de l'Ecole Royale Militaire et à la Direction Supérieure des Finances de l'Etat-Major Général de la Gendarmerie.

Des recherches généalogiques lui ayant fait découvrir Damie, Joseph du Culot, venu au monde le 4 juin, vers 1670. à la cense du Mont, au quartier du Condroz de la Principauté de Liège, il s'est attaché à redonner vie au personnage retrouvé dans un registre paroissial.

Par la voix de Damien, c'est une autre vision des événements de 1692 et 1695 que nous découvrons. Le héros était au siège de Namur en 1692. Il y vivait toujours en 1695 quand la cité fut reprise. Puis il retourna à Ciney épouser Marie Dinon, le 26 novembre 1696, à la Sainte-Catherine. "La rumeur lui apprit que les Espagnols et les Hollandais entreprenaient de gigantesques travaux de défense dans la cité du Roi (...) "Je vais partir le lundi qui suit Pâques-Closes. J'irai à Namur m'engager comme terrassier chez les Espagnols".

"Je", c'est Damien du Culot, manant condruzien, témoin du siège de Namur, qui habitait Enhet, hameau de Chevetogne, et qui décida, avec son ami Fernand del Motte, de se rendre à pied à Namur pour y trouver de la besogne, pendant que les soldats de Boufflers sillonnaient la région de Ciney, y créant grande désolation. Puis c'est la vie tumultueuse de nos deux compères au milieu des événements dramatiques de cette période tourmentée.

"On était à l'aube du 15 avril 1692. Deux petits manants du quartier de Condroz, en principauté de Liège, montaient le long des remparts (...). Ils étaient arrivés à l'extrémité des défenses, par delà une étroite ravine - la Follette - ils découvrirent une nouvelle géométrie de lunettes, tenailles et caponnières : le fort neuf, autrement dit le fort d'Orange ou de Guillaume (...) Le matin du dimanche de Pentecôte, la ville était investie (...) Samedi dernier jour de mai, l'artillerie française ouvrit le feu (...) Le 5 juin, on battit la chamade. On discuta de la capitulation entre gens bien nés. Les vainqueurs renvoyèrent les vaincus à l'Electeur et au Roi Stadhouder (...). On était le 30 août 1695. L'été était radieux et la soirée fut d'une grande douceur. Le 1er septembre un second assaut emporta les défenses et Boufflers capitula (...) Les Hollandais se réinstallèrent tout naturellement au fort d'Orange. Les Espagnols et les Wallons reprirent possession de la ville".

La deuxième partie de l'ouvrage est relative au retour de Damien au pays de Braibant et à son mariage dans la chapelle de Halloy.

Ecrit d'un style alerte et fleuri, le livre de Jean Culot est fascinant. Nous vous en recommandons la lecture.

G. S.

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La Gendarmerie sous l'occupation, par le Colonel Willy Van Geet - Editions J.M. Collet

Sous la botte nazie, la Gendarmerie belge connut les heures les plus sombres de son histoire. Conservée par l'occupant comme instrument de police, chargée notamment de la répression du marché noir, la Gendarmerie fut progressivement soumise aux ordres de l'autorité allemande. De nombreux officiers refusèrent cet état de fait et furent démis de leurs fonctions. Le commandement du Corps de Gendarmerie fut confié par l'occupant au lieutenant-colonel de l'armée E. Van Coppenolle.

L'auteur nous livre aujourd'hui sans complaisance et avec l'objectivité de l'historien, les pages les plus difficiles du long passé de la Gendarmerie.

G.S.

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Dans les arcanes des Services spéciaux, par Joseph S. Leenaerts

Joseph S. Leenaerts, colonel honoraire d'artillerie, est originaire de Remersdael-lez-Montzen.

Sa carrière militaire fut, dès son origine, rivée aux services spéciaux. Encore élève à l'Ecole Royale Militaire, il assume dès l'automne de 1939, la responsabilité d'interventions qui suscitent l'intérêt de notre contre-espionnage.

Prisonnier de guerre en Allemagne après la capitulation du 28 mai 1940, il rentre au pays en décembre 1940 dans le cadre du rapatriement collectif des élèves des Ecoles Militaires. Il rejoint son village natal partiellement annexé au IIIe Reich. Dès le printemps 1941, il prend l'initiative de monter en Allemagne un réseau chargé de "couvrir" la ligne de fortifications érigée à la frontière occidentale du Reich. Il est arrêté à hauteur d'Aix-la-Chapelle au cours de sa première reconnaissance. Il évite l'emprisonnement en abusant ses gardiens. Il est à nouveau arrêté le 30 août 1944 et détenu à la Fetdgendarmerie de Herve, d'où il s'évade. Il rejoint Bruxelles le lendemain.

Trois jours plus tard, la capitale est libérée de l'occupant. Joseph Leenaerts sera désigné par le Chef de la 2e Direction débarqué de Londres, pour rejoindre la  Première Armée américaine, précisément engagée dans la région frontalière de l'Est qu'il vient de quitter.

Du mois d'octobre 1944 au mois de mai 1945, il se trouve en première ligne au sein d'une équipe de l'O.S.S. (Office of Stratégie Service, le Service de Renseignements des Etats-Unis). Dans ce laps de temps. il vivra la bataille pour la prise d'Aix-la-Chapelle, la Campagne des Ardennes, le franchissement de la Rhur. Il atteint le Rhin à hauteur de Cologne où il est victime d'un empoisonnement par deux agents du S.D. (Service de Sécurité allemand). Plongé dans un état comateux profond, il est évacué des bords du Rhin, par train sanitaire américain et admis le 8 mai 1945, jour de la capitulation du IIIe Reich, dans un hôpital américain déployé sous tentes à Bois-de-Breux, près de Liège.

Peu après sa sortie de l'hôpital, on le découvre en Bavière où, pendant cinq mois, attaché à un service de sécurité U.S., il assume la direction d'une équipe d'enquêteurs.

En février 1947. il est arrêté à Vienne par la patrouille "quadripartite" et conduit en jeep au Château de Schönbrunn. Il est mis au secret pour vérification d'identité.

En 1952, on le trouve à la Mission Militaire Belge à Berlin. Il y oeuvrera pendant plus de quinze années.

En 1969, il est nommé Attaché Militaire et de l'Air à Vienne, à Berne et à Budapest.

Dans le cadre de ses missions d'après-guerre, il gérera des réseaux, entre autres, en Allemagne de l'Est, en Tchécoslovaquie, en Hongrie ...

Retiré de toute activité officielle depuis plus de dix ans, Joseph Leenaerts accepte de lever le voile sur une sélection d'épisodes vécus au cours d'une carrière entièrement absorbée par les services spéciaux.

Ce qui  précède est le texte de présentation porté sur la couverture du livre.

Ayant assisté à une conférence donnée par l'auteur, j'ai été alléché, ai acheté son ouvrage et, l'ayant dévoré, ... ne l'ai pas regretté. A chacune des étapes mentionnées, Joseph Lévy, tel était le pseudonyme sous lequel ses compagnons, contacts, informateurs et honorables correspondants d'antan l'ont rencontré, a quelque chose de pas banal à raconter, une facette inconnue d'événements rapportés en leur temps par les médias à nous révéler.

P.B.

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EPINGLE POUR VOUS

1. LA CHUTE DE BOUILLON EN MAI 1940

2. LEGLISE ET LE GENERAL de LATTRE DE TASSIGNY

3. LA GUERRE DES MALOUINES

1. LA CHUTE DE BOUILLON EN MAI 1940

Sources :

a. Yves Buffetaut : "Panzers sur la Meuse"

b. Avenir du Luxembourg

La petite ville tombe très vite entre leurs mains. Guderian installe son état-major à l'hôtel Panorama qui domine la vallée de la Semois. C'est là qu'il prépare les derniers détails de l'attaque décisive sur Sedan.

Entretemps, les Allemands s'emploient à construire des ponts provisoires dont un au centre de Bouillon. Il s'agit de faciliter aux blindés le passage de la Semois dont les ponts ont sauté la veille.

Pendant ce temps, les Français bombardent les positions allemandes à Bouillon. Ils ne réussissent pas à détruire les ponts provisoires mais ils provoquent l'incendie d'une colonne de véhicules ennemis embouteillés Voie Jacquée. Le feu se communique au quartier de la Maladrerie, déjà virtuellement détruit la veille par les bombardements.

Le centre de BOUILLON est cruellement meurtri. Les explosions secouent toute la vallée et l'on raconte que Guderian, en son PC de l'Hôtel Panorama, aurait évité de justesse la chute d'un trophée de chasse ornant un des murs de l'établissement.

Une fois la Semois franchie, les unités d'assaut allemandes atteignent les abords de Sedan qui n'est défendue que par une division d'infanterie française de second ordre, mal soutenue par l'aviation alliée.

Le 14 mai, les blindés de Guderian arrivent enfin à percer le front français, offrant à la Wehrmacht la première grande victoire en France et ouvrant à Hitler la route de Paris.

2. LEGLISE ET LE GENERAL de LATTRE DE TASSIGNY

Nous livrons à votre attention une note extraite du livre "La grande clairière" de Paul Jean, édité en 1979 par les Presses de l'Avenir 6700 Arlon.

"Le 14 août 1949, vers une heure", raconte l'auteur, "Monsieur Legrand de l'Eglise, une grosse voiture française s'arrêtait devant la maison de feu Lucien Balbeur, mon grand-père maternel. Un des occupants de la voiture, d'allure distinguée, en civil, demanda, sans se faire connaître, les noms des personnes qui y habitaient en 1918. Il connaissait leurs prénoms et s'informa s'ils étaient toujours en vie. Il apprit que l'aînée des filles. Madame Alice Balbeur, épouse de Monsieur Vital Legrand, habitait encore la localité, à l'autre bout du village. Il se fit indiquer la maison et s'y rendit à pied.

"Des propos échangés avec les parents Legrand, il ressort que, capitaine en 1918, il avait séjourné quelques semaines à Leglise et qu'actuellement il était général et responsable d'un poste important à l'OTAN d'alors, son nom, Général de Lattre de Tassigny. L'émoi des gens de Leglise fut grand, l'homme était pourtant si simple, comme tout qui est grand; l'entretien dura bien une heure, les souvenirs échangés dataient de 30 ans. Il remit à Madame Alice Legrand-Balbeur une grande photo dédicacée.

"Un an plus tard, cette famille reçut une lettre bien agréable, le 26 juin 1950 : le Général se proposait de venir visiter la région avec son épouse. Ce ne fut qu'un rêve.

"En mai 1951, le fils du Général, le lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny, était tué lors d'un premier contact avec le Vietminh.

"Le Général ne put surmonter ce deuil et il trépassa en 1952, âgé de 63 ans.

"La Grande Clairière a été traversée par le Général, et même Maréchal de France à titre posthume, qui avait signé en 1945, à Berlin, au nom de la France, l'acte de capitulation des Armées du 3e Reich."

3. LA GUERRE DES MALOUINES

Revue HISTORIA n° 438 - mai 1983

a. Le 1er mai 1982, le sous-marin atomique "Conqueror" de la Royal Navy repère le Général Bergamo", le plus important navire argentin.

A 15 Km, il lance une torpille Tiger-Fish, reliée par fil et dirigée par lui jusqu'à proximité du but; le fil est alors rompu et l'engin se dirige grâce à sa propre tête chercheuse jusqu'au croiseur qu'il détruit.

b. Le 4 mai 1982, un Super Etendard argentin, indétectable parce que volant à 15 mètres au-dessus de la mer, repère le destroyer Sheffield, un des plus modernes de la Royal Navy. A 25 miles de son objectif, il lance un engin Exocet qui se stabilise à 2 mètres au dessus des flots et se dirige à 800 Km à l'heure grâce à son système auto-directeur.

Quand l'Exocet est repéré par le Sheffield. il reste une minute pour essayer d'y échapper et trois possibilités :

(1) induire l'Exocet en erreur par un leurre,

(2) tirer un obus produisant des parcelles d'aluminium dont un nuage égarerait l'engin,

(3) tirer un missile anti-missile.

Les Britanniques ne disposent pas de ces moyens et de toute façon, il est trop tard. Un engin coûtant 7 millions de francs belges a détruit un navire qui en vaut 17 milliards.

G.S.

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LES CHIENS SOUS L'UNIFORME

Extrait de la Revue de la Gendarmerie

Qu'ils soient militaires, gendarmes, policiers ou douaniers, certains chiens vont, pour l'amour de leur maître, jusqu'à partager ses valeurs patriotiques et civiques. Bien qu'on n'ait encore jamais remarqué les yeux d'un chien s'humecter de fierté au lever du drapeau national, certains d'entre eux peuvent faire valoir de remarquables états de service.

Le chien militaire

De tous temps, les qualités du chien ont été utilisées dans les armées pour une cause d'une grandeur toute relative : la guerre. Lancés à l'attaque de l'ennemi ou commis à la surveillance de prisonniers, ils se distinguent dans les troupes égyptiennes, perses, grecques, ... et plus tard, au XV et XVIe siècles, dans les armées d'Henri VIII d'Angleterre où 500 dogues foncèrent sur les soldats de Charles Quint ainsi que lors de la conquête de l'Amérique du Sud qui vit les molosses des conquistadors espagnols participer aux répressions cruelles.

Par la suite, de guerriers ils devinrent éclaireurs, messagers ou auxiliaires de sentinelle, fonctions qu'ils occupent toujours aujourd'hui dans l'armée américaine. Lors de la Première Guerre Mondiale, chaque compagnie de l'armée belge dispose ainsi de 12 Mâtins, tirant 6 voiturettes chargées de mitrailleuses et de munitions. Moins connus sont les chiens brancardiers dont la noble mission consiste, dans le feu de l'action, à repérer les blessés et à en signaler la présence. En 14-18, porteurs d'une croix rouge leur garantissant en principe l'immunité, les 1.600 chiens de l'armée allemande se sont distingués par le sauvetage de 31.000 blessés sur le front de l'Est.

Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez ...

...  je me ferais gendarme ou douanier. Et le chien d'écouter ce sage conseil : avec 180 à 220 millions de cellules réceptives (pour 5 millions d'humaines), ses capacités olfactives font merveille aux côtés des agents de l'Etat. Il dispose en outre d'une capacité de sélection des odeurs 1.000 fois supérieure à celle de son maître.

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Dès son jeune âge, le chien dépisteur est soumis à un apprentissage rigoureux qui l'entraîne à réagir à certaines odeurs spécifiques. Ici, la méthode des réflexes conditionnés semble encore promise à un avenir éternel : un peu de hachisch dissimulé dans un objet (tube, jouet ...) assure une récompense au chien chaque fois que celui-ci détecte l'objet. L'exercice se complique ensuite en cachant l'objet dans des endroits de plus en plus difficiles d'accès : sièges, talons, roues, ... L'essentiel pour le chien est que ce dépistage soit vécu comme un jeu avec son maître qu'il s'efforcera toujours de contenter.

A cet exercice, les meilleurs semblent être les bergers allemands, les épagneuls, les braques, les caniches, les pointers, ... avec, peut-être, une mention spéciale pour les labradors. Les chiens de chasse, malgré des dispositions évidentes, paraissent toutefois manquer de discipline dans le travail de recherche. Outre un flair irréprochable, le chien dépisteur doit également faire preuve d'un caractère équilibré, lui permettant de travailler dans les lieux et les conditions les plus variées, à l'abri du stress et des distractions. Contrairement à une idée répandue, le chien n'est pas drogué lui-même, ce qui aurait des conséquences désastreuses sur son efficacité.

D'autres chiens se spécialisent dans la recherche d'explosifs : ils visitent les aéroports, les gares, certains édifices publics ou inspectent des lieux de conférence. Différence essentielle avec les précédents : "les chiens d'explosifs" ne peuvent toucher et encore moins rapporter leur découverte.

Ils en indiquent donc la présence en se couchant ou en s'asseyant à proximité.

Le rôle du chien s'avère également capital dans le pistage où l'équipe maître-chien assume parfois de lourdes responsabilités : recherche d'une personne disparue, d'un prévenu en fuite ... Sur le terrain, le chien se trouve confronté à une multitude de stimuli. Seuls sa ténacité et son sens de l'initiative lui permettront de suivre la bonne piste. Plusieurs conditions déterminent la réussite du pistage. Le délai d'intervention doit être le plus court possible et, en principe, inférieur à 10 heures.

L'indice de départ doit également dégager une odeur propre et suffisante pour permettre au chien d'orienter ses recherches. Enfin, quelle que soit la valeur du chien, le travail de dépistage restera toujours tributaire des conditions climatiques : un vent violent, de fortes chaleurs ou une pluie diluvienne constituent autant de phénomènes naturels qui contrarieront ou empêcheront le bon déroulement du pistage.

Plus proche de notre quotidien, mentionnons également les chiens de patrouille (bergers allemands, malinois, bouviers, …) qui, après une formation adéquate, peuvent autant protéger une personne que surveiller ou rattraper un malfaiteur. Les mêmes chiens, soumis à un entraînement très progressif qui les habituera à la foule, joueront un rôle dissuasif extrêmement efficace dans les mouvements de masse (manifestation, stade, …) où leur présence s'avère parfois bien nécessaire : un ou deux chiens, bien placés à l'entrée/sortie d'un couloir, peuvent ainsi suffire à retenir plusieurs milliers de personnes.

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A l'entraînement en France, pendant la guerre 14-18, les mitrailleurs et leurs chiens

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Quelques photos de la guerre 1914-1918, de la collection Baiwir. Non datées et sans légende

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Dernière modification :
31 mai 2008