Evénements 1939

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Il y a 50 ans...

P. BEAUJEAN

En feuilletent le "Soir Illustré" et les journaux, revoyons les faits principaux qui ont marqué la période de septembre à décembre 1939.

A l'aube du 1er septembre 1939, Hitler déclenche le "Plan Blanc" et envahit la Pologne. A 6 heures, Varsovie subit son premier bombardement aérien. Le rattachement de DANTZIG au Reich est proclamé.

Le 2 septembre, la France et la Grande-Bretagne décrètent la mobilisation générale.

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Sur la carte ci-contre, se voient les points d'attaque et de bombardements. Y est également apparente la zone de la ville libre de DANTZIG séparant la Prusse Orientale du Reich.

Une trentaine de divisions d'infanterie, 37 régiments de cavalerie plus quelques chars assez anciens sont sans grand poids devant les 53 divisions allemandes, dont 6 blindées, 4 motorisées et 4 comportant aussi des chars, plus la Luftwaffe.

Hitler ne fera qu'une bouchée de cette armée, prête à tous les héroïsmes mais qui a une guerre de retard sur lui.

Le 3 septembre 1939, la Belgique affirme sa neutralité et procède à la mobilisation générale. Les Pays-Bas et la Suisse font de même.

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Un canon anti-aérien et ses servants, avec les filets et bâches servant au camouflage éventuel du poste

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Des obstacles anti-tanks sont prêts à être mis en place pour obstruer le passage des ponts (ici à Liège, le long de la Meuse)

Images de la mobilisation en Belgique

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Entraînement à la marche, avec l'équipement

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Le camouflage d'un canon d'infanterie (mortier de 76 mm, fabrication Fonderie Royale des Canons)

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Un détachement de la Garde civile territoriale pour la défense aérienne vient prendre possession des postes qui lui ont été assignés

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Nos artilleurs s'exercent

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Un chien de liaison s'est glissé dans le réseau de barbelés pour délivrer le message dont il est porteur

Chez nos voisins du nord

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En Hollande, les frontières ont été couvertes par des inondations partielles où des chars font des essais de franchissement

Le 4 septembre 1939, des troupes françaises pénètrent en Sarre.

C'est le début de la "drôle de guerre" et des opérations entre les lignes Maginot et Siegfried. Le communiqué officiel français n° 2 dit : "Les contacts sont progressivement pris sur le front. Les forces navales se sont rendues aux postes qui leur avainet été assignés. Les forces aériennes procèdent aux reconnaissances nécessaires".

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Le 5 septembre 1939, la guerre navale a commencé.

Le paquebot britannique Athenia est coulé par un sous-marin allemand.

Le Reich aligne 5 cuirassés, 17 destroyers et 56 sous-marins. La marine française dispose du double de forces, sauf en sous-marins. Quant à la Navy, sa flotte est constituée de 12 cuirassés, 6 porte-avions, 35 croiseurs, 200 destroyers et 57 sous-marins.

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Trois sous-marins allemands sont rentrés à Kiel pour se ravitailler

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La plage d'envol et d'apontage du porte-avions britannique "Ark Royal"

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La marine britannique possède de solides petits bateaux d'escorte très rapides, armés de deux tubes lance-torpilles

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Les mines marines font déjà des victimes. Certaines se détachent du point d'ancrage et dérivent hors des chenaux connus des pilotes. Parfois, elles échouent sur les plages. Deux sentinelles hollandaises sont ici près de l'engin en attendant le désamorçage

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Un régiment d'infanterie écossaise arrive en France avec un équipement des plus modernes mais sans avoir délaissé le "kilt" traditionnel

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De nuit, de jour, le matériel anglais débarque en France et s'achemine vers le front par la route

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En page de couverture du Soir Illustré du 21 octobre 1939 : "Les troupes anglaises occupent en France un large secteur du front. Une section du Régiment Royal d'Artillerie met en batterie une pièce de 6 pouces"

Les mesures de défense passive

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La distribution de masques à gaz à la population (les soldats en sont dotés) et l'occultation sont souvent les cibles des dessinateurs humoristiques

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Dans les grandes villes, comme ici, Paris et Londres, les galeries de métro sont aménagées comme refuge en cas de bombardement et les monuments et certains bâtiments sont protégés par des sacs de sable

Le 17 septembre 1939, l'armée soviétique envahit à son tour la Pologne.

Allemands et Russes se mettent d'accord pour se partager le pays et, le 29, Varsovie capitule; le gouvernement polonais fuit en Roumanie.

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La cavalerie est une des armes de prédilection des Polonais

Le 6 octobre, Hitler assure la Belgique et la Hollande de son amitié et déclare ne réclamer que les colonies perdues en 1918.

Le 14 octobre, le cuirassé "HMS Royal Oak" est coulé.

Le Royal Oak, un des 5 cuirassés construits en 1914, modernisés en 1934, a été torpillé par un sous-marin allemand dans la baie de Scapa Flow. C'est une lourde perte pour la marine britannique. Il jaugeait 29.000 tonnes. Armé de 8 pièces de 381 mm, de 15 mitrailleuses anti-aériennes; il était en outre doté de deux tubes lance-torpilles et d'un hydravion. Sur un équipage de 1.200 officiers et matelots, 496 ont été sauvés

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Le 16 octobre 1939, l'armée française évacue Forbach, en Alsace.

La "reconnaissance offensive" en direction de Sarrebruck, menée mollement et très décousue, s'était arrêtée dans les champs de mines et sous les tirs d'artillerie allemands. "La logique eut voulu que l'on attaquât pour soulager les Polonais - il ne se passe rien, ou pas grand-chose (Général Beaufre, Mémoires)".

L'opération menée dans la forêt de Warndt, en Sarre, sur un front de 25 Km, échoue et les Français doivent évacuer la sous-préfecture de Forbach.

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Des chars français évoluent entre les lignes

Le 4 novembre, aux U.S.A., le vote de la loi "Cash and Carry" permet l'achat de matériel militaire américain par les belligérants.

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Des avions de bombardement américains sont débarqués en Angleterre

Le 8 novembre, attentat manqué contre Hitler.

Une bombe explose dans la brasserie de Munich ou Hitler devait prendre la parole, peu de temps après son départ.

La guerre aérienne.

L'aviation allemande a tenté, dès le 16 octobre, une opération en raid aérien de grande envergure sur le Firth of Forth, en Ecosse. Cet estuaire où une partie de la flotte de guerre britannique est à l'ancre, et qu'enjambe un long pont métallique supportant une double ligne de chemin de fer, constitue pour les avions allemands un objectif attirant et fréquemment attaqué.

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Un avion allemand pris en chasse par la R.A.F. s'est écrasé en Ecosse

Le 18 décembre, une attaque de la R.A.F. sur Wilhelmshaven (principale base navale allemande) se solde par la perte de 15 appareils.

L'aviation anglaise a fixé des bases d'opération en France; elle collabore avec l'aviation française.

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Un bombardier Vickers Armstrong Wellington pouvant atteindre avec pleine charge 425 Km à l'heure

Le 30 novembre 1939, l'U.R.S.S. attaque la Finlande.

L'armée rouge provoque un incident frontalier et envahit immédiatement le pays sans déclaration de guerre préalable.

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L'armée finlandaise, comme les Polonais, a une grande prédilection pour la cavalerie dont la mobilité dans ce pays couvert de lacs est essentielle. Elle est cependant bien équipée. On remarquera le curieux dispositif des roues des véhicules d'assaut

Le 19 décembre, le "Admiral Graf Spee" se saborde.

Spécialisé dans les attaques surprises de navires de transport, ce cuirassé de poche allemand était pris en chasse par la Navy. Acculé dans la baie de Montévidéo (Uruguay) par trois croiseurs britanniques, il est gravement endommagé et, pris au piège à l'embouchure du Rio de la Plata, son capitaine débarque l'équipage et le fait couler.

Le Graf Spee était une des plus récentes unités de la flotte de guerre du Reich. Très rapide, armé de 6 canons de 280 mm et de 8 de 150 mm, plus une artillerie anti-aérienne et 8 lance-torpilles, mais peu protégé, il était conçu, ainsi que le "Admiral Scheer" et le "Deutschland", pour le rôle de corsaire.

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Dernière mise à jour: 31 mai 2012